Le gendarme de la concurrence du Maroc a sévi contre des pratiques anticoncurrentielles dans le secteur des hydrocarbures. Pas moins de neuf sociétés pétrolières, dont le français TotalEnergies, se sont vu infliger pour 165 millions d’euros d’amendes au total.
Il leur est reproché des « ententes » sur les prix qui faussent la libre concurrence sur ce marché hautement sensible du carburant automobile.
Outre Total, la sanction touche le leader local Afriquia, propriété du Premier ministre marocain Aziz Akhannouch, ainsi que le distributeur Vivo Energy (Shell).
Ces amendes doivent garantir un fonctionnement plus sain du marché à l’avenir, alors que la flambée des cours mondiaux du brut pèse sur le budget des ménages marocains.
Dépourvu d’or noir, le royaume dépend entièrement des importations de carburants par ces sociétés pétrolières pour répondre à ses besoins.
Reste à savoir si ces sanctions financières, loin d’être les premières dans le secteur, suffiront cette fois à mettre fin aux dérives oligopolistiques sur ce marché hautement sensible. Avec la grogne sociale qui monte, le gouvernement se devait d’agir.
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