Acculée de toute part par la communauté internationale et de nombreux États riverains, la Tunisie gouvernée par Kaïs Saïed semble avoir compris la leçon.
Et pour cause, il annonce ce 5 mars des dispositifs qui se veulent encourageant pour la situation des noirs dans le pays.
En effet, depuis fin février 2023, les noirs vivent dans la crainte de se faire lyncher publiquement pour la simple raison que le chef d’État tunisien a tenu à leur égard des propos condamnables.
Il avait ainsi soutenu que la forte population noire dans le pays venait d’un complot. Celui-ci ayant pour but de remplacer la population arabe d’origine pour les immigrants.
Face à cette situation, avant l’Union africaine, la Côte d’Ivoire, le Mali et d’autres pays se sont indignés des mots de Kaïs Saïed.
Mis au pied du mur avec la suppression des partenariats, les rapatriements des noirs, Kais Saïd a fini par annoncer des dispositifs qui semblent avantager certaines catégories d’immigrés subsahariens.
C’est ainsi que le chef d’État tunisien a créé une carte de séjour d’une durée d’un an renouvelable périodiquement à l’intention des étudiants noirs.
De plus, le pays s’engage à faciliter le rapatriement des personnes qui sont volontaires au départ.
Le Croissant rouge sera, lui aussi, sollicité par Kaïs Saïed pour venir en aide aux personnes en attente de régulation.
Enfin, il convient de se demander si cette décision n’a pas été prise suite à la sanction venant de la Banque mondiale.
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