L’Iran et les Etats-Unis, deux pays sans relations diplomatiques depuis 1980, ont débuté samedi des pourparlers « indirects » dans le sultanat d’Oman, selon le porte-parole de la diplomatie iranienne. Ces discussions doivent porter sur le nucléaire iranien, à en croire l’AFP.
Ce dimanche 13 avril 2025, la République arabe d’Égypte a exprimé sa satisfaction à l’égard de l’initiative du Sultanat d’Oman qui accueille le premier cycle de négociations entre les États-Unis et la République islamique d’Iran.
Dans une déclaration officielle, le ministère égyptien des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Expatriés a salué le rôle « constructif, vital et continu » du Sultanat dans le soutien aux efforts de paix dans une région marquée par de graves tensions.
Le Caire a souligné l’importance d’adopter des solutions politiques par le dialogue, rejetant toute option militaire pour résoudre les crises du Moyen-Orient.
L’Égypte a réaffirmé sa position constante en faveur du règlement pacifique des différends et a appelé les parties à s’éloigner de la politique d’escalade, qui ne fait qu’aggraver les conflits.
Par ailleurs, le ministère a également salué l’attitude « coopérative » des États-Unis et de l’Iran. Il a espéré que leur volonté de négocier permettra de dégager un accord équilibré, prenant en compte les intérêts des deux camps et garantissant la stabilité des pays voisins, en particulier dans la région du golfe Arabo-Persique.
L’Égypte espère que les négociations entre États-Unis et Iran apporteront la paix à Gaza
L’Égypte a exprimé le souhait que ces discussions marquent le début d’une nouvelle phase de détente régionale, notamment dans la bande de Gaza.
Elle espère que ces négociations aboutiront à une trêve, puis à un cessez-le-feu durable, condition essentielle pour la reconstruction de Gaza par les Palestiniens eux-mêmes sur leur territoire.
Enfin, Le Caire a souligné la nécessité de relancer un processus politique sérieux et crédible, en vue de la création d’un État palestinien, mettant ainsi un terme à des décennies de conflit.
Ce processus s’inscrirait dans la lignée des efforts internationaux, notamment ceux prônés par l’ancienne administration américaine en faveur de la paix mondiale.