À la veille du choc des quarts de finale du Mondial des clubs contre le Bayern Munich, le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi, n’a pas tari d’éloges sur Ousmane Dembélé.
« S’il ne gagne pas le Ballon d’Or, il y a un problème », a-t-il déclaré avec assurance devant la presse, lors d’un point média organisé après l’entraînement de l’équipe sur le campus de l’université de Kennesaw, au nord d’Atlanta (Géorgie).
« Vu la saison qu’il a réalisée, une saison magnifique, il ne fait aucun doute qu’il mérite le Ballon d’Or », a ajouté celui que l’on surnomme NAK.
Le dirigeant a insisté sur l’influence déterminante de Dembélé au sein de l’effectif parisien, champion d’Europe en titre, soulignant ses 33 buts et 15 passes décisives cette saison. « Il a tout fait », a-t-il martelé.
Mais au-delà des performances individuelles, Al-Khelaïfi a tenu à rappeler l’importance du collectif.
« C’est sûr que c’est important pour le club. Mais le plus important, c’est que tout le monde joue pour l’équipe », a-t-il souligné.
Interrogé sur le nouveau format du Mondial des clubs et sur le calendrier de plus en plus chargé pour les joueurs, le président du PSG a reconnu certaines limites, tout en saluant l’initiative.
« C’est sûr que quand on organise une compétition comme celle-ci, il y a des aspects qui ne sont pas parfaits. Mais dans l’ensemble, c’est magnifique, un nouveau marché pour le football, pour la marque, pour tout le club. »
Face aux critiques récurrentes concernant cette compétition, Al-Khelaïfi a réagi.
« Je ne comprends pas que certains critiquent. Avant, les clubs et les joueurs ne jouaient jamais de Coupe du monde des clubs. Il faut penser de manière positive », a-t-il conclu.