Nasser Al-Khelaïfi : le président du PSG dans de beaux draps

Nasser Al-Khelaïfi : le président du PSG dans de beaux draps

Crédit Photo : BeSoccer

La justice soupçonne le patron qatari du Paris-Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi notamment de complicité d’abus de pouvoir, apprend-on ce jeudi 13 février 2025.

Il pourrait avoir usé de son influence pour faire changer un vote au sujet de la gouvernance du groupe Lagardère, en échange de contreparties.

Voilà le patron qatari du PSG pris dans une nouvelle affaire. Le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi, a été mis en examen le 5 février dans l’enquête portant sur une possible tentative d’Arnaud Lagardère en 2018 de faire changer en sa faveur un vote-clé du fonds qatari actionnaire de son groupe, a fait savoir ce jeudi 13 février une source proche du dossier jeudi.

 Nasser Al-Khelaïfi est visé par cette mise en examen pour complicité d’achat de vote et d’atteinte à la liberté du vote, ainsi que pour complicité d’abus de pouvoirs.

La justice se demande si Nasser Al-Khelaïfi n’a pas joué de son influence pour que le fonds souverain de l’émirat QIA, à l’époque actionnaire majoritaire du groupe, change de position en 2018 dans une querelle interne sur la gouvernance du groupe Lagardère, et ce, en échange de contreparties.

« Une affaire dans laquelle je n’ai aucun lien », se défend Al-Khelaïfi

Des soupçons balayés d’un revers de main par une source proche du dirigeant qatari:

« Ce dossier n’a absolument et catégoriquement rien à voir avec Nasser Al-Khelaifi, mais comme d’habitude, il sera traîné dans un processus complètement fallacieux en tant que nom célèbre, qui est apparemment responsable de tout et n’importe quoi, jusqu’à ce que tout disparaisse tranquillement sans aucun fondement dans quelques années. »

Nasser Al-Khelaïfi a lui-même démenti être impliqué dans cette affaire mercredi dernier devant les enquêteurs.

« Je suis surpris d’être ici aujourd’hui », leur a expliqué le président du PSG. « Je n’ai eu aucune influence dans cette affaire. Je me retrouve au milieu d’une affaire dans laquelle je n’ai aucun lien, tout cela sur la base d’une seule communication téléphonique concernant un problème avec le Qatar, une question que je devais transmettre, et mon rôle s’est limité à cela. Les parties citent: Nasser ici, Nasser là. Pour se défendre, ils citent mon nom. J’aimerais que la situation soit plus claire, surtout au vu de la réponse de QIA« .