Le virus de la variole du singe (Mpox) fait rage actuellement en Afrique de l’Est. Les responsables de la santé du monde entier cherchent à endiguer l’épidémie.
Au même moment, au Maroc, les premiers tests de dépistage voient le jour. Cette réalisation est à mettre à l’actif de la start-up de biotech marocaine, Moldiag.
Abdeladim Moumem, fondateur et directeur scientifique de Moldiag, raconte que les tests produits pourraient jouer un rôle indéniable pour remédier aux pénuries.
Plus de 1100 décès et environ 60 000 cas de variole sont à déplorer selon les centres africains de contrôle et de prévention des maladies. Les zones les plus atteintes concernent le Burundi, l’Ouganda et la République démocratique du Congo.
Les tests marocain mpox ont déjà reçu l’autorisation de distribution dans les centres nécessaires pour la prévention. Les commandes en cours sont vendues à environ 3 200 F CFA l’unité au Nigeria et au Sénégal.
Le directeur Moumem fait le point. Il explique que « pour l’instant, nous commençons à avoir des commandes de certains pays africains, comme la République démocratique du Congo, le Burundi et l’Ouganda ».
Le Marocain a bon espoir pour la suite de la distribution de ses tests : « Nous attendons d’autres commandes du Nigeria, du Sénégal et d’autres pays, car nous collaborons également avec les institutions pastorales du Sénégal et d’autres pays comme la Côte d’Ivoire. Ces 50 000 tests pour tous ces pays ne sont qu’un début, et je pense que la demande augmentera à l’avenir ».
La fabrication de ces tests en Afrique est une bonne nouvelle pour éviter que la pénurie de test survenue lors de l’épidémie du Covid ne se reproduise plus.