Le Mozambique a connu le passage du cyclone Chido le 15 décembre 2024. Des vents violents atteignant les 260 km/h suivis de pluies ont touché trois provinces mozambicaines.
Le lundi 30 décembre 2024, selon les Nations unies plus de 270.000 personnes sont touchées par le passage du cyclone.
Ces personnes se trouvent dans une situation précaire nécessitant une aide humanitaire « urgente » alarme l’ONU.
Le bilan annoncé par l’Institut pour la gestion des catastrophes (INGD) fait état d’au moins 120 morts et des centaines de blessés.
Également, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), dénote que plus d’un million de personnes en situation d’assistance urgente dû au conflit en cours dans la province de Cabo Delgado. Ces deux crises, combinées, font de la situation une urgence humanitaire.
En plus de la catastrophe naturelle, Le Mozambique connaît une crise post-électorale entachée de scènes de violence occasionnant plusieurs morts et des blessés.
Cette crise résulte de la proclamation par le Conseil constitutionnel des résultats contestés des élections générales du 9 octobre 2024. La Cour constitutionnelle avait reconnu la victoire du parti au pouvoir, le Frelimo.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, s’inquiète du cycle de violence, et lance un appel au calme à l’adresse des leaders politiques du pays, rapporte son porte-parole
António Guterres a également recommandé aux acteurs politiques mozambicains d’ « atténuer les tensions, par un dialogue significatif ».
Il les exhorte à « redresser le système judiciaire, à s’abstenir des actes de violence et à redoubler d’efforts pour parvenir à un règlement pacifique du conflit, de manière constructive, ce qui est essentiel pour l’avenir commun des Mozambicains ».