Dans sa longue et riche carrière, José Mourinho a eu à travailler avec les plus grands joueurs du monde à l’instar de Cristiano Ronaldo et Didier Drogba, la légende ivoirienne.
En effet, le Portugais a révélé que des joueurs comme Cristiano Ronaldo et Didier Drogba n’ont pas besoin de notion technique, mais plutôt tactique.
D’après le Spécial one, un entraîneur n’a plus quelque chose de spécial à apprendre à une superstar. Tout ce qu’il a à faire, c’est de lui apprendre comment jouer dans son système.
« Si vous n’êtes pas capable d’entraîner des grands joueurs, vous n’êtes pas capable d’entraîner n’importe qui. Il est très important qu’un entraîneur comprenne que vous n’allez pas lui apprendre à jouer au football. Vous n’allez pas apprendre à Ronaldo comment tirer un coup franc, vous n’allez pas apprendre à Zlatan Ibrahimovic à garder le ballon sur sa poitrine, vous n’allez pas apprendre à Didier Drogba comment attaquer le premier poteau et marquer de la tête. Vous allez leur apprendre à jouer au football, dans votre équipe », a lâché José Mourinho.
José Mourinho, un fin tacticien
En plus de 1100 matches en carrière, José Mourinho affiche un taux de victoires de plus de 62%. Les années passent pour José Mourinho, coach emblématique devenu sexagénaire en janvier.
Certains de ses joueurs à l’AS Roma n’étaient pas encore nés lorsque le Portugais a remporté sa première Ligue des champions en 2004.
Marco Materazzi, passé par l’Inter Milan entre 2001 et 2011, a côtoyé José Mourinho à une époque de sa carrière.
Des années plus tard, l’ancien footballeur italien révèle des détails sur le trait de personnalité de l’entraîneur portugais.
Entraîneur, père de famille, ami, le vainqueur de la Coupe du Monde 2006 a dit du grand bien du Special One.
« Je vais vous dire ce qu’il est, clairement, Mourinho. La capacité de savoir tout faire. Entraîneur, père de famille, un ami avec qui jouer, mais qui se fâche contre toi si tu ne te comportes pas comme un ami. La capacité de ne pas avoir d’enfants ni de beaux-enfants. Il était particulièrement dur avec ceux qui avaient un fort caractère. Il n’acceptait pas de compromis. Il a touché les bonnes touches, les vôtres, les plus profondes et, surtout, celles de ses ennemis. Il a multiplié l’énergie, cela vous a fait vous sentir plus fort que tout le monde », a révélé Marco Materazzi à la Gazzetta Dello Sport.
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