Mort d’Akira Toriyama : voici pourquoi c’est un cataclysme pour le monde du manga

Akira Toriyama

Crédit Photo : DH / ©AFP

Ce 1er mars 2024, c’est une véritable page de l’histoire du manga qui s’est tournée. En effet, le crayon d’Akira Toriyama ne laissera plus de trace sur le papier.

Le créateur des très célèbres Dragon Ball et Dr Slump nous a quittés, laissant derrière lui une ribambelle de fans en pleurs. Et pour cause, il est véritablement celui qui a imposé les codes des mangas que l’on désigne aujourd’hui comme des shonens.

Pourquoi la mort d’Akira Toriyama est un cataclysme ?

Né 10 ans après la Seconde Guerre mondiale, rien ne prédestinait Akira Toriyama au succès qu’il allait connaître 19 ans plus tard.

Néanmoins, ce qui est sûr, c’est que le mangaka aura fait parler de lui de son vivant. Il a, en effet, réussi à créer la « sauce magique » qui permet aux mangas shōnens de gagner en popularité.

Et c’est d’ailleurs l’œuvre pour laquelle il est principalement connu qui en est la principale cause. Que ce soit la création d’un héros au départ naïf et faible qui gagne ensuite en puissance, la rivalité avec un personnage secondaire ou encore l’importance de l’amitié, Akira Toriyama aura réussi à montrer à ses pairs la voie à suivre.

C’est ainsi le cas dans le manga Dragon Ball où Son Goku va évoluer au fil des tomes. Il devient de plus en plus fort au rythme des parutions et de sa rivalité, d’abord avec Krillin, puis avec Ten Shin Han et enfin Piccolo.

Cette stratégie sera d’ailleurs reprise par les successeurs de Toriyama. Oda, par exemple, donnera le même caractère niais de Gokou à Luffy. Les gains de puissance seront identiques après les ellipses. Masashi Kishimoto, avec son célèbre manga Naruto, en fera de même. La liste est longue. Il faut se l’avouer, Akira Toriyama aura marqué de son vivant l’esprit des mangakas.

La mort de Toriyama, un choc pour les lecteurs hors Japon ?

Alors que certains mangakas ont rendu l’âme sans faire la une des grands journaux, celle de l’auteur de Dr Slump crée l’effet d’un véritable raz de marée.

La raison à une telle situation est plutôt simple. Dragon Ball et, plus tard, Dragon Ball Z font partie des tout premiers mangas à s’être exportés hors du Japon, surtout sous forme d’animés.

Ce fut notamment le cas en France, grâce au Club Dorothée qui a diffusé pendant très longtemps l’animé du héros Saiyan.

Aujourd’hui, ce ne sont plus seulement Son Goku ou Aralé qui sont orphelins, mais aussi toute une génération qu’Akira Toriyama aura bercée de ses histoires. Nous ne pouvons que lui souhaiter la paix éternelle.

Comme Gokou le dit si bien avant de lancer un Genkidama, « donnons la force » à Toriyama de monter au ciel. Peut-être que là-haut, il trouvera maître Kaiô avec qui il pourra se poser pour contempler la vie du héros Saiyan.

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