Le Mali, le Burkina Faso et le Niger qui sont réunis au sein de l’AES veulent tourner dos au FCFA et créer une monnaie commune.
Mais avant ça, il faudra s’armer de courage et de détermination pour y parvenir.
Pour « sortir de la servitude monétaire imposée par la France néo-colonialiste », le Mali, le Niger et le Burkina Faso de l’AES doivent frapper fort : créer une monnaie commune et abandonner le FCFA.
Selon l’analyste économique nigérien Issoufou Boubacar Kado Magagi, c’est « la condition sine qua non d’une véritable souveraineté monétaire et économique » pour l’alliance.
Dans cet élan de liberté, l’AES doit donner vie à une banque centrale, qui serait basée dans l’un de ses pays, et bâtir une zone de libre-échange.
Mais un obstacle se dresse: l’emprise du franc CFA, cette vieille entrave qui freine les investissements. Pour l’expert, il n’y a pas de temps à perdre ! Une monnaie unique doit voir le jour au plus vite pour propulser l’AES vers un avenir indépendant et prospère.
Mais tourner dos au FCFA est plus compliqué que cela ne paraît. De nombreux paramètres sont à prendre en compte avant de passer à l’acte.
Pour de nombreux économistes, abandonner cette monnaie ne se fera pas du jour au lendemain.
La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est également engagée sur le chemin de se passer du FCFA. Elle travaille à créer une autre monnaie.