Auteur du deuxième but et désigné homme du match, le milieu de terrain portugais Vitinha s’est exprimé après la large victoire du PSG face à l’Atlético de Madrid (4-0), ce dimanche 15 juin 2025, à Pasadena, en Californie.
«On a eu de bonnes sensations malgré les conditions, la chaleur, parce qu’il fait très chaud. C’est vraiment difficile de jouer avec cette condition.
Pour eux, c’était difficile aussi, peut-être même encore plus car ils n’avaient pas le ballon.
C’est ce qu’on a essayé de faire, avoir le contrôle du match, avoir le ballon, les faire courir et avoir des occasions. Je pense qu’on aurait pu encore marquer. On est très content du résultat», a-t-il confié au micro de DAZN.
Favori au Ballon d’Or 2025, le Portugais est également revenu sur son énergie débordante sur le terrain :
« J’essaye de récupérer au maximum, de bien dormir, et de profiter de tous les outils qu’on a pour la récupération.
Mais c’est aussi ma génétique : j’aime courir, j’aime offrir des solutions pour continuer à jouer. Parfois, je vais mourir de fatigue, mais il faut continuer.
Concernant le penalty, on en avait parlé avec le coach. Aujourd’hui, c’était censé être moi, mais je n’ai pas besoin de marquer comme un attaquant. S’il y a un bon score, on peut laisser un attaquant qui en a besoin, comme Kang-in Lee ».
Pour son entrée en lice dans cette nouvelle édition du Mondial des clubs, le PSG, fraîchement sacré champion d’Europe, a montré tout son sérieux en dominant nettement l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann.
Dans le mythique Rose Bowl de Pasadena, théâtre de la finale de la Coupe du monde 1994 entre le Brésil et l’Italie, les Parisiens ont savouré l’ambiance californienne avec une présentation des joueurs sur le rythme du hit « Not Like Us » du rappeur Kendrick Lamar, enfant de Compton, banlieue populaire de Los Angeles.
« Pas comme nous », dit le refrain — une expression parfaitement incarnée par les Parisiens, qui ont rappelé pendant 90 minutes leur supériorité technique, sans la folie du printemps européen mais avec une vraie maîtrise.
Avec AFP