Mondial des clubs : le Real Madrid version Xabi Alonso promet…

Mondial des clubs Real Madrid version Xabi Alonso

Crédits photo : Site officiel du Real Madrid/ Antonio Villalba et Pedro Castillo (Palm Beach)

Sevré de titre majeur lors d’une saison où Kylian Mbappé fut un des rares joueurs à donner satisfaction, le Real Madrid, désormais entraîné par Xabi Alonso, veut se racheter au Mondial des clubs, où l’entame devrait être une formalité ce mercredi 18 juin 2025 contre l’équipe saoudienne d’Al Hilal. La formation promet du lourd.

A choisir, Florentino Perez, le patron des Merengues, préfèrerait voir son équipe naviguer dans les eaux turquoise d’une Super Ligue ne réunissant que les grandes puissances européennes du foot, plutôt que dans celles moins cristallines de la Coupe du monde des clubs, dont la nouvelle formule à 32 participants, « inclusive » selon la volonté du président de la Fifa Gianni Infantino, met aux prises des équipes de niveaux parfois très disparates.

Mais son projet n’est vraiment pas certain de voir le jour et, en attendant, il incombe à ses joueurs une nouvelle fois d’écrire l’histoire, en devenant les premiers à s’adjuger cette compétition sous ce format inédit, comme leurs glorieux aînés menés par le légendaire Alfredo Di Stefano le firent 69 ans plus tôt avec la première Coupe d’Europe des clubs champions, ancêtre de la Ligue des champions remportée 15 fois.

C’est une rencontre très déséquilibrée sur le papier qui attend le Real mercredi au Hard Rock Stadium (15h00 locales, 21h00 françaises) face à un adversaire qu’il a déjà rencontré assez récemment dans cette épreuve, alors réduite à sept participants, et battu en finale de l’édition 2022 (5-3).

Dans ce Real Madrid de Xabi Alonso Alexander-Arnold et Huijsen titulaires pour le Mondial des clubs ?

Al Hilal, qui compte 19 titres de champion d’Arabie saoudite, n’a plus dans ses rangs Neymar, reparti par la petite porte au Brésil après deux saisons traversées comme un fantôme, mais une colonie de mercenaires – les Serbes Aleksandar Mitrovic et Sergej Milinkovic-Savic, les Brésiliens Malcom et Marcos Leonardo, les Portugais Ruben Neves et Joao Cancelo – cornaqués par l’Italien Simone Inzaghi, tout juste débarqué de l’Inter Milan après la correction subie en finale de la C1 face au Paris SG (5-0).

Pas de quoi intimider l’armada madrilène, renforcée ces derniers jours par le latéral anglais Trent Alexander-Arnold et le défenseur central espagnol Dean Huijsen, qui devraient faire leurs grands débuts sous leur nouveau maillot.

Une première qui attend aussi Xabi Alonso, l’ancien métronome du milieu de terrain madrilène (2009-2014), dont la reconversion au poste d’entraîneur lui a valu de mener le Bayer Leverkusen au titre en Bundesliga l’an passé.

L’Espagnol de 43 ans a la lourde tâche de succéder à Carlo Ancelotti, coach le plus titré de l’histoire du club, désormais à la tête de la sélection du Brésil, et il sait qu’il devra satisfaire au plus vite à l’exigence de résultats voulue par l’institution Real.

« Opportunité »

La Coupe du Monde des clubs est une importante opportunité pour le Real Madrid, d’autant que l’exercice 2024-2025 s’est soldé par une deuxième place en Liga, derrière le FC Barcelone vainqueur de tous leurs duels dont la finale de la Coupe d’Espagne, et une élimination en quart de finale de la Ligue des champions par Arsenal.

Alonso aura eu de fait très peu de temps pour se familiariser avec ses joueurs, qu’il a découverts pour la plupart à leur arrivée en Floride en fin de semaine passée, même s’il sait forcément à qui il va avoir affaire, au regard du pedigree de Kylian Mbappé, Vinicius, Jude Bellingham, Thibault Courtois et évidemment Luka Modric, qui va disputer à 39 ans sa dernière compétition sous le maillot du Real.

« Il nous faut faire vite, pour faire connaissance et en même temps nous entraîner. Nous devons commencer à former une équipe », a-t-il dit à son arrivée à Miami, où Endrick, Ferland Mendy et Eduardo Camavinga ne sont pas, pour certains et insuffisamment remis, pour d’autres, de leurs blessures et forfaits pour la compétition.

A ce titre, l’entraîneur voit une double « opportunité » à saisir durant ce Mondial des clubs : « D’une part, ça va nous permettre de mettre en place des systèmes de jeu, pour savoir comment nous voulons que [l’équipe] se comporte. D’autre part, on va devoir se battre pour un trophée. Si nous réussissons sur les deux plans, cela peut être un bon début ».

© Agence France-Presse

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