Le Mondial 2026 pourrait-il se jouer sans l’Argentine suite à une sanction de la FIFA ? La question agite désormais le monde du football, alors qu’un gros scandale vient d’éclater autour de la Fédération argentine de football (AFA).
En toile de fond, une enquête judiciaire pour blanchiment d’argent qui fragilise l’instance dirigeante et place l’Albiceleste sous une pression inédite.
Tout d’abord, la justice argentine a lancé une vaste opération visant des soupçons de malversations financières. Dans ce cadre, les autorités ont procédé à des perquisitions au siège de l’AFA, mais aussi dans plusieurs clubs professionnels.
Ces interventions ciblent des flux financiers jugés suspects, liés notamment à une société privée soupçonnée d’avoir servi d’intermédiaire dans des opérations douteuses.
Ensuite, cette affaire dépasse le simple cadre judiciaire. En effet, dès qu’une fédération nationale se retrouve confrontée à une enquête de cette ampleur, la FIFA entre automatiquement en alerte.
L’instance mondiale se montre particulièrement vigilante sur deux points : la transparence financière et l’absence d’ingérence extérieure dans la gestion du football. Or, ces critères figurent au cœur du dossier argentin.
Cependant, il convient de nuancer. À ce stade, aucune exclusion officielle de l’Argentine du Mondial 2026 n’a été prononcée par la FIFA. Les rumeurs d’une sanction immédiate relèvent davantage de la spéculation que d’une décision actée.
Néanmoins, le règlement de la FIFA prévoit des sanctions sévères si une fédération viole ses statuts, notamment en cas d’ingérence politique ou judiciaire prolongée.
Par ailleurs, l’AFA se veut rassurante. Ses dirigeants affirment coopérer pleinement avec la justice et assurent que l’enquête n’aura aucune incidence sportive directe.
Malgré ces déclarations, le doute persiste. Car dans le passé, plusieurs fédérations ont déjà été suspendues par la FIFA pour des motifs similaires, parfois à quelques mois seulement de grandes compétitions.
En conséquence, l’Argentine avance désormais sur une ligne de crête. D’un côté, l’équipe nationale, championne du monde en titre, poursuit son parcours sportif. De l’autre, l’ombre d’une possible sanction plane, alimentée par l’ampleur du scandale et l’évolution de l’enquête.
Mais une chose est certaine : le football argentin traverse une zone de turbulences. Si l’exclusion du Mondial 2026 n’est pas une réalité aujourd’hui, elle demeure un scénario extrême que seule l’issue de l’enquête permettra définitivement d’écarter ou de confirmer.