Les relations entre les putschistes au Niger et la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest sont tendues.
Les deux parties se rendent coup pour coup depuis que Mohamed Bazoum a été renversé du pouvoir.
Ces dernières semaines, la situation a évolué dans le bon sens. Les protagonistes sont revenus à la table de négociation.
Les militaires au pouvoir sont disposés à discuter avec la CEDEAO afin de trouver un terrain d’entente.
Dans ce sens, les rencontres se multiplient. La dernière rencontre qui devait se tenir à Niamey le jeudi 25 janvier 2024 a été avortée à la surprise générale.
Les putschistes ont pointé du doigt la « mauvaise foi » de Bola Tinubu et ses pairs.
Devant les micros et caméras lors d’une conférence de presse à Niamey, Lamine Zeine, Premier Ministre nigérien, a fait savoir que le gouvernement nigérien a bel et bien donné son feu vert pour la venue des émissaires de la CEDEAO.
« Dans un premier temps, ils ont prétexté ne pas avoir l’autorisation de survol et d’atterrissage sur notre territoire, cela n’étant pas fondé.
Nous allons vous remettre les copies des deux autorisations » a indiqué l’autorité nigérienne.
« Nous sommes dans l’obligation de constater qu’il y a une mauvaise foi de cette organisation et probablement des pays qui sont derrière et qui poussent à ne pas permettre à notre pays, qui a fait le choix de s’orienter vers la souveraineté, de sortir de cette situation de punition qu’on lui impose », a-t-il ajouté.
Cette rencontre annoncée devait permettre de discuter de la libération de Mohamed Bazoum.
Aussi, l’ouverture des frontières terrestres entre le Niger et les pays membres de la CEDEAO devraient être au menu des échanges.
Il convient de souligner que la junte au pouvoir avait déjà libéré quelques jours plus tôt la femme et le fils du président déchu.
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