Le Burundi, le Ghana, le Mozambique, le Togo et le Zimbabwe sont devenus les derniers pays à …

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Crédit Photo : DR

L’initiative « Mission 300 », lancée par le Groupe de la Banque africaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale, en collaboration avec d’autres partenaires au développement pour raccorder 300 millions de personnes en Afrique à l’électricité d’ici 2030, continue de prendre de l’ampleur alors que davantage de pays présentent des pactes énergétiques pour atteindre leurs objectifs nationaux.

Lors d’une réunion de la « Mission 300 » à Londres, le Burundi, le Ghana, le Mozambique, le Togo et le Zimbabwe sont devenus les derniers pays en date à présenter des pactes énergétiques nationaux, exposant leurs ambitions pour faire progresser les réformes essentielles du secteur énergétique nécessaires à la réussite de l’initiative.

La réunion, qui s’est tenue mercredi 4 juin 2025 à Londres, a exploré les moyens de mobiliser et de lever des capitaux privés supplémentaires pour l’accès à l’énergie en Afrique.

Une première cohorte de 12 pays, avait présenté ses pactes au Sommet africain de l’énergie en janvier dernier, à Dar es Salam, en Tanzanie.

Il s’agissait de la première réunion continentale sur la « Mission 300 », qui a abouti à la Déclaration de Dar es Salam sur l’énergie, engageant les dirigeants africains à mettre en œuvre leurs pactes énergétiques.

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a déclaré lors de la réunion que l’initiative « Mission 300 » s’appuyait sur les progrès remarquables réalisés par le Groupe de la Banque au cours de la dernière décennie, qui a vu le nombre de personnes en Afrique raccordés à l’électricité augmenter de plus d’un tiers.

« Dès le début de ma présidence en 2015, j’ai fait de l’accès à l’énergie une priorité absolue en lançant le New Deal pour l’énergie en Afrique. À l’époque, 39 % seulement de la population du continent avait accès à l’électricité. En 2023, ce chiffre était passé à 53 % », a déclaré M. Adesina devant un auditoire composé de dirigeants de banques multilatérales de développement, de ministres de haut rang de toute l’Afrique, de représentants du secteur privé et de partenaires au développement.

« Au cours de la dernière décennie, le Groupe de la Banque africaine de développement a fourni un accès direct à l’électricité à plus de 28 millions de personnes et a aidé le continent à accroître sa capacité électrique installée de 12 000 mégawatts supplémentaires », a-t-il ajouté.

Le président du Groupe de la Banque a réaffirmé l’objectif de la Mission 300 : « Ça suffit. Le temps des demi-mesures est révolu… L’Afrique ne peut pas prospérer dans l’obscurité. Nous devons assurer un accès universel à l’électricité pour l’Afrique. »

Il a salué la Banque mondiale pour son partenariat résolu avec la Banque africaine de développement et a remercié les autres partenaires qui se sont engagés à financer la Mission 300, notamment la Cassa Depositi e Prestiti en Italie, la Société financière internationale, la Banque islamique de développement, l’Agence française de développement, la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures et le Fonds OPEP.

« Sans le secteur privé, nous ne pourrons pas créer d’emplois. Notre travail consiste à permettre au secteur privé d’investir de manière responsable et fructueuse afin de créer des emplois », a déclaré Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale.

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