Missiles air-air : les États-Unis arment un poids lourd de l’exportation d’armes vers l’Afrique

Gros vendeur d'armes, ce pays va acheter des missiles air-air auprès des États-Unis

Crédit photo : DR

Malgré la progression fulgurante de son industrie militaire, la Turquie a fait appel à une firme aux États-Unis pour acquérir des missiles air-air.

Le 14 mai 2025, Washington a autorisé cette vente militaire d’une valeur estimée à 225 millions de dollars. La Defense Security Cooperation Agency (DSCA) en a informé le Congrès.

La Turquie a incroyablement fait chuter ses importations d’armes ces dernières années. Selon les chiffres publiés par Le Monde, les importations ont baissé de 70 % à 30 %. A contrario, le pays a augmenté ses exportations et touche aujourd’hui 170 pays dont ceux du continent africain.

En dépit de cette prouesse, impulsée par le président Erdogan, la Turquie veut acquérir des missiles air-air avancés à moyenne portée AIM-120C-8 et d’éléments connexes de soutien logistique et de programme.

Dans les détails, il veut 53 de ces missiles et 6 sections de guidage AIM-120C-8 AMRAAM. En complément des missiles, la Turquie recherche des pièces de rechange, un soutien aux systèmes d’armes et les logiciels, etc.

Pourquoi les États-Unis acceptent de vendre des missiles air-air à la Turquie ?

L’autorisation américaine à la Turquie s’explique d’une part par son appartenance à l’OTAN. Selon Washington, ce projet vise à renforcer la sécurité « d’un allié de l’OTAN qui continue d’être une force pour la stabilité politique et économique en Europe ».

« Ce projet de vente fournira à la Turquie une capacité de défense aérienne essentielle pour l’aider à défendre son territoire et le personnel américain qui y est stationné. La Turquie n’aura aucune difficulté à intégrer ces articles et services dans ses forces armées.

La vente proposée de cet équipement et de ce soutien ne modifiera pas l’équilibre militaire de base dans la région.

Le principal contractant sera RTX Corporation, situé à Tucson, dans l’État d’Arizona. À l’heure actuelle, le gouvernement américain n’a connaissance d’aucun accord de compensation proposé dans le cadre de cette vente potentielle.

Tout accord de compensation sera défini lors des négociations entre l’acheteur et le contractant », a ajouté Washington.

Continuez la discussion en temps réél !
Rejoignez notre chaîne WhatsApp