Critiquée après son sacre lors du concours Miss Côte d’Ivoire 2025, Fatima Koné peut compter sur le soutien de nombreuses personnalités, dont Patcko Yao et Amie Kouamé.
Dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 juin 2025, Fatima Koné a déjoué les pronostics en remportant la couronne de Miss Côte d’Ivoire 2025, lors de la grande finale organisée au Parc d’attractions d’Abidjan.
Cependant, n’étant pas la favorite d’une partie du public, elle a rapidement été la cible de critiques, notamment sur son physique. Face à cette vague de commentaires négatifs, plusieurs voix se sont élevées pour lui témoigner leur soutien.
Parmi elles, l’influenceur Patcko Yao, qui affirme connaître la jeune femme bien avant le concours, a pris sa défense sur les réseaux sociaux :
« Ne regardez pas internet pour juger. Elle est très belle en vrai, douce, et elle a le profil parfait pour être Miss. Je l’ai connue à Bouaké… au département d’Anglais.
Il y a des gens comme ça, qui ne brillent pas face aux caméras. Rassurez-vous, vous changerez de discours quand vous la verrez en face. Félicitations Fatma, on est fiers de toi ! »
On peut lire également un message fort de l’entrepreneure Amie Kouamé, qui a publié une lettre ouverte au peuple ivoirien :
« Une couronne. Et mille blessures invisibles
Chaque année, une jeune femme est élue Miss pour représenter notre pays. Et chaque année, la nation se livre au “gbairai national”.
Mais au-delà des simples discussions, les commentaires se déchaînent sur la toile.
Cette année encore, une nouvelle Miss reçoit une couronne… accompagnée d’une avalanche d’insultes, de moqueries et de jugements.
Mais elle n’est pas la première. D’autres Miss avant elle ont vécu cette même violence.
Certaines s’en souviennent encore, d’autres ont préféré se taire. Ce n’est plus un incident : c’est devenu une habitude, une banalité cruelle.
Elles ne méritent pas cela. Et il faut le dire clairement : ce n’est pas normal. Ce n’est pas acceptable. Ce n’est pas sans conséquences.
À notre nouvelle Miss : tiens bon. Tu n’as rien à prouver à ceux qui n’ont pas su t’honorer.
Et à toutes les jeunes filles qui nous lisent : votre valeur ne se commente pas. Elle se cultive, se protège, se respecte.
Peuple ivoirien, faisons mieux ».