Lors d’une interview, le doyen Michel Gohou est revenu sur ses débuts difficiles dans le monde du cinéma. Au début de sa carrière, Michel Gohou a affronté de grandes difficultés financières.
En tant que membre des Guignols d’Abidjan, il recevait une rémunération de seulement 15 000 FCFA par film tourné. À cela s’ajoutait 1 000 FCFA par jour pour le transport aller-retour, une somme insuffisante pour couvrir ses dépenses.
Chaque film pouvait prendre de 3 à 4 jours de tournage. Au final, après une semaine de travail, il se retrouvait avec à peine 15 000 FCFA.
Il raconte : « À nos débuts avec Les Guignols d’Abidjan, nous étions payés 15 000 FCFA par film tourné, avec 1 000 FCFA pour le transport aller-retour par jour de tournage. Un film pouvait nécessiter 3 à 4 jours de tournage, et au final, on se retrouvait avec seulement 15 000 FCFA ».
Avec une telle somme, il était presque impossible de subvenir à ses besoins essentiels. Michel Gohou poursuit : « Que pouvais-tu faire avec cette somme ? Même s’acheter un jean était difficile à l’époque ».
La situation était encore plus compliquée lorsqu’il fallait payer un loyer, qui pouvait facilement atteindre 20 000 ou 30 000 FCFA par mois.
« Alors imagine devoir payer un loyer de 20 000 ou 30 000 FCFA… Comment s’en sortir alors ? », a-t-il poursuivi. C’était une réalité difficile à vivre.
L’humoriste n’avait d’autre choix que de se battre pour tourner plusieurs films chaque mois afin de survivre. « Il fallait donc se b@ttre pour tourner au moins 3 ou 4 films par mois », a-t-il conclu.
Michel Gohou souligne l’importance de l’effort et de la persévérance dans ces moments difficiles. Il savait que le seul moyen de s’en sortir était de multiplier les tournages.
Il n’avait pas d’autres alternatives. La dureté de la situation l’obligeait à rester concentré et à ne pas baisser les bras. Malgré les maigres ressources, il était tout de même déterminé à continuer de travailler pour améliorer sa situation.
Les Guignols d’Abidjan, une troupe qui a marqué le paysage du divertissement en Afrique francophone, ont connu des débuts difficiles.
Mais aujourd’hui, Michel Gohou est un exemple de persévérance et de résilience. Son histoire montre que, même dans les moments les plus sombres, il est possible de trouver des solutions.
Et grâce à son travail acharné, il a ainsi réussi à surmonter les obstacles et à s’imposer comme une figure incontournable du milieu.