Max Gradel : « Mon père ne voulait pas que je joue au ballon, il voulait plutôt que je… »

Max Alain Gradel

Crédit photo : Compte X de Didier Drogba

Quelques semaines après l’annonce de sa retraite internationale, des propos de Max Gradel ont refait surface. L’ex-capitaine des Éléphants de la Côte d’Ivoire était revenu sur ses débuts dans le football.

Max Gradel a expliqué que son père ne souhaitait pas qu’il joue au football dans la rue, craignant que cela ne l’entraîne dans de mauvaises fréquentations et, éventuellement, vers la délinquance. Son père préférait qu’il se concentre sur ses études.

Chaque fois que Max jouait au football, que son père le voyait ou apprenait qu’il avait joué, il subissait des réprimandes. Les punitions allaient au-delà des simples reproches.

Son père le frappait sur les doigts et l’enfermait dans sa chambre en guise de punition. Parfois, après être rentré d’une partie de football, Max Gradel se faisait battre avec une petite ceinture.

Malgré cela, il ne pouvait pas résister à l’envie de retourner jouer. Le football était une passion trop forte pour lui, même s’il savait qu’il risquait une punition sévère en rentrant chez lui.

Ces expériences ont contribué à forger son caractère. Elles lui ont appris, dès son plus jeune âge, à prendre des décisions importantes et à comprendre ce qu’il voulait vraiment dans la vie.

Max Gradel a réalisé qu’il était prêt à tout sacrifier pour le football, et que rien ne pourrait le détourner de cette passion qui le guidait. Il a compris qu’il était déterminé à poursuivre son rêve, peu importe les obstacles qu’il rencontrerait sur son chemin.

« Mon père ne voulait pas que je touche au ballon dans la rue au risque, selon lui, de faire de mauvaises rencontres et de tomber plus tard dans la délinquance.

Il voulait que je me concentre sur les études. chaque fois que je jouais, qu’il me voyait jouer ou qu’il apprenait que j’avais joué, je passais à la casserole.

Il me tapait sur les doigts, me punissait dans ma chambre. Parfois, quand je revenais du foot, mon père me battait avec une petite ceinture, mais je ne pouvais rien y faire.

C’était plus fort que moi. Je devais retourner jouer, même en sachant qu’en rentrant chez moi, je pouvais encore me faire taper bien comme il faut.

Ça m’a forgé une personnalité. Ça m’a surtout appris, très jeune, à prendre des décisions, à savoir ce que je voulais. Là, je comprenais que j’étais prêt à mourir pour le foot et que rien ne me détournerait de ma passion« , a-t-il déclaré.

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