C’est un véritable coup de tonnerre. Pep Guardiola est lié par une affaire de terrorisme. Dans un de ses rapports au mouvement Tsunami Democràtic, qui fait l’objet d’une enquête de l’Audiencia Nacional pour terrorisme, La Guardia Civil a cité l’entraîneur de Manchester City.
En effet, les agents ont mis en évidence dans un rapport officiel les liens de l’entraîneur espagnol avec cette plateforme radicale pour laquelle il a donné de la voix dans l’une de ses vidéos et a averti qu’il se joignait à leurs revendications “encourageant la population catalane à se rebeller contre l’État”.
Selon Cartonsport, la police judiciaire a souligné que le mouvement faisant l’objet d’une enquête pour terrorisme a lancé une “puissante campagne médiatique menée depuis les plus hauts niveaux politiques et les secteurs civils indépendantistes” à laquelle Pep Guardiola a participé.
“Il n’a pas hésité à mettre sa voix à la disposition de Tsunami Democràtic, en se joignant à leurs revendications et en encourageant la population catalane à se rebeller contre l’État de droit”, peut-on lire dans le rapport auquel Vozpópuli a eu accès.
Comme ils l’expliquent, l’actuel entraîneur de Manchester City a qualifié de “conflit” les manifestations qui ont eu lieu dans les rues de Catalogne après la décision sur le référendum catalan, dans une vidéo de Tsunami Democràtic. En réponse, les agents expliquent au Canada, pays auquel l’Audiencia Nacional a demandé de coopérer dans le cadre de cette procédure, que depuis qu’il a pris sa retraite de footballeur, “il a été l’une des grandes figures liées au mouvement indépendantiste catalan”.
“En effet, au fil des années, la présence de l’ancien entraîneur de Barcelone dans les actions en faveur du droit à l’autodétermination et de la rupture avec l’État espagnol s’est accrue et il a même fait partie de la liste électorale du parti Junts pel Sí lors des élections autonomiques de 2015, étant à ce jour l’un des visages les plus visibles du processus indépendantiste au niveau international”, a martelé l’office.
Pour rappel, la vidéo en question a été rendue publique en 2019, coïncidant avec les actions les plus radicales de Tsunami, comme celle qu’il a organisée en octobre de la même année pour occuper l’ensemble de l’aéroport d’El Prat ou les barrages routiers et les barricades sur l’AP-7 presque à la frontière avec la France.