Comme annoncé fin février 2025, Microsoft vient de mettre un terme définitif à Skype, un des logiciels d’appels vidéo les plus emblématiques du début du XXIe siècle.
Le 5 mai 2025, Microsoft a officiellement fermé Skype afin de concentrer ses efforts sur sa nouvelle plateforme, Microsoft Teams.
« Afin de rationaliser nos offres de communication gratuites destinées aux consommateurs et de mieux nous adapter aux besoins de nos clients, nous supprimerons Skype en mai 2025 pour nous concentrer sur Microsoft Teams (gratuit), notre centre de communication et de collaboration moderne », a expliqué Jeff Teper, directeur général de Microsoft, dans un billet de blog.
Rachetée en 2011 par le géant américain, l’application Skype a marqué une génération. Des millions d’utilisateurs à travers le monde s’en sont servis pendant des années pour passer des appels vidéo, souvent gratuits, et se connecter avec leurs proches ou leurs collègues.
Mais au fil des années, Skype a perdu de sa superbe, concurrencée par l’essor de nouvelles plateformes comme Zoom, WhatsApp, ou encore Microsoft Teams lui-même, qui est désormais devenu la priorité du groupe.
Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large de Microsoft, qui souhaite regrouper ses outils de communication autour d’une seule interface moderne et adaptée aux nouveaux usages, notamment le télétravail.
Teams, qui combine appels, messagerie instantanée et outils collaboratifs, a connu un succès fulgurant ces dernières années.
Microsoft invite d’ailleurs les utilisateurs de Skype à migrer vers la version gratuite de Teams, leur assurant une transition en douceur, avec la possibilité de conserver leurs contacts et leurs conversations.
La fin de Skype marque ainsi la fin d’une époque. Ce qui fut autrefois une innovation de rupture est désormais relégué au rang d’outil obsolète, illustrant la rapidité avec laquelle les technologies numériques évoluent.
Comme MSN Messenger avant lui, Skype tire sa révérence, laissant derrière lui le souvenir d’un internet plus simple, plus direct — celui du web 2.0.