Mauvaise nouvelle pour les populations du Bénin, du Niger et du Burkina Faso : Patrice Talon, Ibrahim Traoré et Tiani accusés de…

Mauvaise nouvelle pour les populations du Bénin, du Niger et du Burkina Faso : Patrice Talon, Ibrahim Traoré et Tiani accusés de...

Crédit Photo : Africaho/DAKARACTU.COM

C’est irréversiblement une mauvaise nouvelle pour les populations du Niger, du Bénin et du Burkina Faso avec cette posture adoptée par Patrice Talon, Tiani et Ibrahim Traoré.

En effet, les présidents des trois pas ne coopèrent pas. La conséquence est immédiate du côté des trois pays.

Les assauts contre l’armée béninoise se sont intensifiés ces derniers mois dans le nord du pays où une attaque djihadiste a fait 54 morts la semaine dernière dans les rangs des militaires.

C’est le plus lourd bilan officiel dans cette région de plus en plus ciblée par des islamistes venant du Burkina Faso et du Niger.

« Si le Bénin fait des efforts en solo et que de l’autre côté il n’y a pas de répondant, il restera en crise avec des groupes terroristes qui auront trouvé un eldorado à ses frontières », fait observer à l’AFP le chercheur béninois Emmanuel Odilon Koukoubou, politologue au cercle de réflexion Civic Academy for Africa’s Future.

Constat partagé par les autorités béninoises. « Notre situation serait autrement plus facile si nous avions une belle coopération avec les pays qui nous entourent », a souligné mercredi 23 avril le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji. « Si de l’autre côté de la frontière il y avait un dispositif [sécuritaire] au moins comme le nôtre, ces attaques ne se dérouleraient pas de cette façon ou ne se produiraient même pas », a-t-il insisté.

Le Sahel, épicentre du « terrorisme »

Le Burkina Faso et le Niger, dirigés par des juntes militaires souverainistes qui ont tourné le dos à l’Occident, accusent le Bénin d’abriter des bases militaires étrangères en vue de les déstabiliser. Ce que Cotonou nie. Conséquence : une coopération militaire défaillante entre le Bénin et ses deux voisins sahéliens sur fond de brouille diplomatique.

La région du Sahel est l’épicentre du « terrorisme » avec plus de la moitié des décès dans le monde en 2024, selon le dernier indice mondial du terrorisme publié en mars. Le Burkina Faso reste le pays le plus touché au monde pour la deuxième année consécutive et le Niger occupe le cinquième rang mondial.

« La présence accrue de djihadistes dans le sud du Burkina Faso et du Niger, la capacité limitée des forces armées sahéliennes le long des frontières ont permis aux groupes djihadistes de créer des cellules dans des territoires tels que le nord du Bénin », explique à l’AFP Beverly Ochieng, analyste à Control Risks.

Les zones forestières des parcs du W et de la Pendjari, aux frontières du Burkina Faso et du Niger, « fournissent une couverture supplémentaire pour les activités djihadistes car, avec une surveillance aérienne limitée, les islamistes sont en mesure de se déplacer dans ces zones sans être détectés », ajoute Mme Ochieng.

Les populations du Bénin, du Niger, et du Burkina espèrent une collaboration sincère entre Ibrahim Traoré, Patrice Talon et Tiani.

Pour elle, seule une collaboration va en finir avec ce phénomène qui a déjà arraché la vie à de.nombreux soldats béninois, nigériens et burkinabè.

Continuez la discussion en temps réél !
Rejoignez notre chaîne WhatsApp