Le président du Panama, José Raul Mulino, s’est engagé ce lundi 1er juillet 2024, à ne plus permettre que son pays serve de « transit » pour les migrants à travers la jungle du Darién, lors de son discours d’investiture.
« Nous ne pouvons pas continuer à financer le coût économique de la migration illégale (…) Le Panama ne sera plus un pays de transit pour les clandestins », a-t-il déclaré en référence au passage de migrants en provenance d’Amérique du sud pour se rendre aux États-Unis en traversant la dangereuse jungle du Darién, via l’Amérique centrale et le Mexique.
En 2023, un demi-million de personnes l’ont emprunté.
M. Mulino, 65 ans, a dit trouver « choquant » ce nombre de candidats à l’exil et dit qu’il entendait chercher des solutions avec « les pays concernés, en particulier avec les États-Unis, qui sont la destination finale des migrants ».
Le président de droite a rencontré le dimanche 30 juin 2024, le secrétaire américain à la sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, avec lequel il doit signer lundi un accord sur le rapatriement à sa frontière avec la Colombie des migrants ayant emprunté le Darién.
Depuis le début de l’année, plus de 200.000 personnes, en grande majorité des Vénézuéliens, ont traversé la jungle du Darién , où des bandes criminelles les rackettent ou les volent.
Beaucoup sont victimes de violences et nombreux y décèdent.
Avec AFP
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