Mauvaise nouvelle pour la CEDEAO après le départ du Mali, du Burkina Faso et du Niger

AES : voici comment le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont piégé la CEDEAO

Crédit Photo : maliweb.net - Mali

Le Mali, le Burkina Faso et le Niger vont se réjouir de ce dilemme dans lequel se trouve la CEDEAO après leur départ de l’instance régionale.

Et pour cause, une mission de la CEDEAO a quitté la Guinée-Bissau après la menace d’expulsion de la part du Président

Celle-ci était présente dans le pays avec l’objectif déclaré d’aider à « parvenir à un consensus » sur l’organisation d’élections présidentielles et législatives cette année.

En effet, la date à laquelle le mandat d’Umaro Sissoco Embalo doit prendre fin fait l’objet d’un différend.

 Selon l’opposition, le mandat présidentiel a expiré le 27 février, tandis que la Cour suprême de justice a statué sa prolongation jusqu’au 4 septembre.

Le Président a cependant annoncé que le scrutin se tiendrait le 30 novembre prochain.

« La mission a préparé un projet d’accord sur la feuille de route pour la tenue d’élections en 2025 et a commencé à le présenter aux parties prenantes pour obtenir leur consentement », précise son chef dans un communiqué.

Quoi qu’il en soit, c’est une mauvaise nouvelle pour la CEDEAO après le départ du Mali, du Burkina Faso et du Niger.

Pour de nombreux observateurs politiques, cette scène surréaliste auquel ont assisté tout le monde en l’Afrique et ailleurs illustre aisément le paradoxe et les incohérences au niveau de la CEDEAO.

S’achemine-t-on vers un émiettement de l’instance régionale ? Difficile de le dire pour l’instant. L’avenir nous en dira un peu plus sur le futur de cette organisation qui fait face à de nombreuses critiques.