Après son départ en exil, l’ancien président gabonais Ali Bongo Ondimba continue de faire face à des problèmes. L’exil d’Ali Bongo Ondimba tourne au cauchemar judiciaire selon les informations de nos confrères de Jeune Afrique.
Pour rappel, l’ancien président gabonais a quitté son pays à la mi-mai 2025. Néanmoins, le nouveau régime dirigé par le président maintenant élu Brice Oligui Nguema n’oublie pas son cas.
Selon les mêmes sources, Brice Clotaire Oligui Nguema aurait lancé des poursuites judiciaires en France contre la famille Bongo. Cette dernière pourrait perdre à leurs termes des milliards de francs CFA.
Retour sur le départ de feu pour Ali Bongo Ondimba et sa famille
Au tout début, après le coup d’État, la situation semblait se passer en douceur pour l’ex-chef d’État lorsqu’il était encore au pays. En effet, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) l’avait même ménagé.
Il avait mis en avant son état de santé fragile depuis son AVC de 2018 pour lui éviter des poursuites judiciaires directes. « Libre de mouvements », mais toujours dans sa résidence, Ali Bongo échappait aux accusations. Ces dernières visaient surtout son épouse Sylvia et son fils Noureddin.
Néanmoins, tout a changé après le départ en exil de toute la famille.
Depuis Londres, la famille Bongo a commis l’erreur de trop parler. Ils ont déclaré devant la presse avoir subi « tortures » au cours de leur détention. Ce qui a mis le feu aux poudres.
Sylvia et Noureddin ont expliqué avoir été « fouettés, électrocutés, noyés, battus et bien pire ». Une vidéo clandestine critiquant la justice gabonaise achève d’exaspérer Oligui Nguema.
Et la riposte ne se fait pas attendre. Le président de transition sort l’artillerie lourde en recrutant des cabinets d’avocats de renom à Paris et Londres.
Sur le terrain, Anges Kevin Nzigou mène la charge depuis Libreville. L’ancien porte-parole de Jean Ping, devenu un fidèle d’Oligui Nguema, organise une contre-attaque redoutable.
L’État gabonais prépare sa propre plainte pour séquestration et tortures contre Ali Bongo et ses proches. Le dépôt est prévu fin juillet.
Deux anciens opposants au régime Bongo se lancent également dans la bataille. Bertrand Zibi Abeghe et Landry Amiang Washington, tous deux américains, partent en croisade mondiale contre la fortune des Bongo.