Le jeudi 08 août 2024, le tout premier traité de l’Organisation des Nations unies (ONU) contre la cybercriminalité a été approuvé.
En effet, les pays membres de l’organisation internationale ont enfin approuvé le tout premier traité visant à lutter contre la cybercriminalité.
Une décision qui a été prise après plusieurs années de négociation. Ainsi, la «Convention des Nations unies contre la cybercriminalité» a été approuvée jeudi.
Toutefois , ce nouveau traité devra encore être ratifié avant de s’appliquer. Pour être plus précis, il devra être soumis à l’assemblée générale de l’instance internationale pour une adoption formelle.
«Je considère que les documents (…) sont adoptés. Merci beaucoup, bravo à tous !», a déclaré Faouzia Boumaiza Mebarki, présidente du comité intergouvernemental créé en 2019 pour la rédaction de ce traité, sur une proposition de la Russie.
Selon l’ONU, la nouvelle convention permettra de combattre efficacement la cybercriminalité. De même, elle permettra de renforcer la coopération internationale sur la question.
Le nouveau traité prend notamment en compte les images pédopornographiques et le blanchiment d’argent.
« Nous avons démontré l’importance de la volonté politique et notre détermination collective, pour empêcher et combattre la cybercriminalité grâce à la coopération internationale », s’est félicitée la déléguée sud-africaine.
Pour la Sud-Africaine, il s’agit d’une « Convention historique ».
Toutefois, le nouveau texte ne fait pas l’unanimité au sein de l’opinion internationale. Les défenseurs des droits humains ont fustigé le nouveau traité.
Les grandes industries technologiques ont quant à eux alerté contre un outil de surveillance mondiale.
Les défenseurs des droits humains craignent notamment que le texte soit utilisé par des États qui criminalisent l’homosexualité ou par des gouvernements qui s’en prennent aux dissidents ou aux journalistes.