Depuis quelques semaines, l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) est en proie à une rébellion meurtrière.
Les rebelles du M23, soutenu par le Rwanda selon plusieurs rapports, ont décidé de lancer des offensives dans cette zone du pays où ils occupent quelques localités.
Et depuis, la guerre s’intensifie entre le groupe armé et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Plusieurs bombes lancées depuis les fronts ont éclaté la semaine dernière à Sake, une localité du territoire de Masisi situé à 27 kilomètres de Goma, dans la province du Nord-Kivu.
Décidés à en découdre avec les forces armées congolaises, un camp de déplacés a été ce lundi 12 février 2024, la cible des attaques rebelles.
En effet, une bombe a explosé sur le site de déplacés de Zaina, près de Sake. Plusieurs civils dont des enfants, ont été touchés.
Indigné par de telles barbaries, l’UNICEF est monté au créneau pour dénoncer ces actes cruels et criminels.
« Il est impensable que des familles qui ont fui la violence aient été tuées et blessées dans un endroit qui était censé offrir la sécurité.
Nous appelons toutes les parties au conflit à protéger la vie des civils innocents, en particulier des enfants », a déclaré le représentant de l’UNICEF en RDC, Grant Leaity.
L’attaque de ce lundi a contraint les réfugiés du site de Zaina à se déplacer à nouveau afin de se mettre à l’abri de cette guerre qui ravage tout sur son chemin.
Jusqu’à la matinée de ce lundi 12 février, au moins 12 personnes ont été tuées et une plus d’une dizaine d’autres blessés dans les différentes explosions à Sake et à Mugunga.
Selon l’UNICEF, si en août 2023 le nombre de déplacés s’élevait à 591 000, en janvier 2024, on dénombrait 1,1 million de personnes déplacées dans le Nord-Kivu en RDC.
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