Selon le FMI, l’économie du Maroc devrait afficher une croissance de 3,1% en 2025 et c’est une bonne nouvelle pour le pays.
C’est le taux de croissance que prévoit le Fonds Monétaire International pour le Maroc. Selon les données publiées mardi par l’institution internationale, il s’agit d’une révision à la baisse des prévisions de croissance dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Celle-ci devrait passer de 1,8 % en 2023 à 2,2 % cette année avant d’atteindre 4% l’an prochain.
Dans ses perspectives annoncées en avril dernier, indique le quotidien Aujourd’hui le Maroc, le FMI avait anticipé une croissance de 2,7 % en 2023 et 4,2 % en 2024. « S’agissant du Maroc, l’institution financière internationale avait prévu une croissance de 3,1 % cette année et 3,3 % en 2025.
Dans son rapport rendu public à l’occasion de ses réunions de printemps à Washington avec la Banque mondiale, le FMI avait aussi anticipé une inflation de 2,2 % en 2024 et 2,5 % l’année d’après », lit-on.
Pour ce qui est du taux de chômage, il devrait atteindre 12 % cette année avant de reculer légèrement à 11,5 % en 2025. La croissance mondiale devrait être conforme aux prévisions présentées dans l’édition d’avril 2024 des Perspectives de l’économie mondiale (PEM), à savoir 3,2 % en 2024 et 3,3 % en 2025.
S’agissant du Maroc, les prévisions du FMI concordent avec les estimations nationales. L’économie devrait afficher une croissance de 3,2% en 2024, en progression par rapport au taux estimé pour 2023 (2,9%), selon le Haut-Commissariat au plan (HCP).
Ces prévisions tiennent en compte une évolution des impôts et taxes sur produits nets de subventions de 3,2%, indiquait le HCP en janvier dernier.
Le HCP précise que les prévisions économiques de 2024 sont établies en prenant en considération les dispositions annoncées dans la loi de finances 2024 et que l’année en cours serait marquée par la mise en œuvre d’une panoplie de mesures en vue d’atténuer les effets liés aux conséquences socioéconomiques de l’inflation, de la sécheresse et du séisme d’Al Haouz.
Ainsi, plusieurs grands chantiers seraient déployés, notamment à travers la mise en œuvre des programmes de reconstruction et de mise à niveau des zones sinistrées, des aides sociales directes et d’aide au logement.