Le Maroc respire enfin avec des températures en baisse. Et pour cause, après deux semaines de chaleur exceptionnelle, les températures commencent à redescendre dans tout le royaume.
Cette bonne nouvelle arrive grâce à un courant océanique venant de l’ouest qui apporte de l’air plus frais.
La Direction générale de la météorologie marocaine confirme cette tendance positive.
Les températures ont commencé à baisser depuis ce mardi 19 août 2025 dans les régions nord et centrales du pays. Cette baisse se poursuivra progressivement toute la semaine, comme l’indique le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition des 19, 20 et 21 août.
Les deux dernières semaines correspondent à la période appelée « Smaym » dans la tradition populaire. Ce terme désigne les jours de chaleur intense qui touchent habituellement le royaume en août.
Cette année, la canicule a été particulièrement sévère et prolongée. Elle a touché pratiquement toutes les régions du pays, des plaines intérieures aux zones côtières.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Une comparaison entre les températures du 17 août et les moyennes habituelles révèle des écarts impressionnants.
Certaines zones ont enregistré des différences de 3 à 13 degrés Celsius au-dessus de la normale. Les plaines intérieures et les reliefs du centre ont été les plus touchés par cette chaleur exceptionnelle.
Même les villes côtières, normalement protégées par l’océan, ont souffert de cette vague de chaleur. Casablanca, Safi et Essaouira ont ainsi connu des températures supérieures de 5 à 8 degrés à la moyenne habituelle. Cette situation inhabituelle s’explique par l’affaiblissement de la brise marine et l’arrivée d’air continental chaud jusqu’aux côtes.
Cette météo résulte d’un phénomène appelé sirocco, selon Al Ahdath Al Maghribia. Le sirocco est un vent chaud et sec qui vient du désert du Sahara. Il se forme quand un anticyclone subtropical se renforce sur l’Afrique du Nord. En parallèle, un minimum thermique saharien s’étend vers le Maroc. Ces conditions favorisent la montée de masses d’air très chaud depuis le cœur du désert.
L’absence de couverture nuageuse a aggravé la situation. Sans nuages pour filtrer les rayons du soleil, la chaleur diurne a été particulièrement intense. Les versants occidentaux du Haut Atlas et du Rif ont amplifié localement ces températures élevées.
Heureusement, l’arrivée du courant océanique change la donne. Cette masse d’air maritime apporte de la fraîcheur et limite l’intensité de la canicule. Les habitants des régions touchées peuvent enfin espérer un répit après ces conditions difficiles.