Le Maroc a récemment obtenu un nouveau mandat au Conseil de l’Organisation maritime internationale (OIM). Le scrutin s’est tenu à Londres dans le cadre de la 34e session de l’Assemblée de l’OMI. Cette réélection porte à dix-sept le nombre de mandats obtenus par Rabat depuis son adhésion en 1962.
Le Maroc concourait pour un des vingt sièges de la catégorie C du Conseil. Cette catégorie regroupe les États qui possèdent des intérêts dans le transport maritime et dont la présence garantit une représentation géographique équilibrée.
L’appareil diplomatique marocain a mobilisé ses réseaux en coordination avec le ministère du Transport et de la Logistique pour rallier les suffrages des cent soixante-seize membres de l’Organisation.
Le Conseil nouvellement élu tiendra sa 136e session le 4 décembre. Les quarante membres désigneront alors leur président et leur vice-président pour la période biennale 2026-2027. Le Maroc siège aux côtés de trois autres pays africains dans cette instance : l’Égypte, le Kenya et l’Afrique du Sud, selon Maritimafrica.
L’Organisation maritime internationale constitue une agence spécialisée des Nations unies. Elle élabore les normes relatives à la sécurité des transports maritimes et à la prévention de la pollution marine. Le Conseil exerce un rôle exécutif et supervise les travaux entre les assemblées générales. Les décisions adoptées concernent la sûreté des navires, la protection de l’environnement marin et la formation des équipages.
Le royaume dispose de trois mille cinq cents kilomètres de côtes réparties entre la Méditerranée et l’Atlantique. Trente-huit ports jalonnent le littoral, dont treize ouverts au commerce international. Plus de quatre-vingt-quinze pour cent du commerce extérieur marocain transite par voie maritime. Enfin, le pays a ratifié les principales conventions internationales sur la sauvegarde de la vie en mer et la lutte contre la pollution.
La délégation marocaine présente à Londres comprenait des représentants du ministère du Transport, du ministère de l’Équipement et de l’Eau, du Secrétariat d’État à la Pêche maritime, de l’Agence nationale des ports et de l’autorité portuaire de Tanger-Med. Les travaux de cette assemblée ont porté sur les perspectives d’avenir du secteur maritime mondial. Bref, le Maroc maintient son positionnement dans la gouvernance maritime internationale.