Le Maroc va bénéficier d’un portefeuille d’investissements de 2,9 milliards d’euros, soit 1900 milliards de francs CFA, dans le cadre de son partenariat renforcé avec la Banque africaine de développement (BAD).
Cette enveloppe financière vise à accélérer les grands projets de développement du royaume et à maximiser leur impact socio-économique.
La BAD et le Maroc consolident ainsi leur collaboration à travers une revue de ce portefeuille d’investissements structurels.
L’initiative permet d’optimiser l’efficacité de 32 projets actuellement en cours d’exécution. Par conséquent, les autorités marocaines peuvent aligner ces projets sur les priorités nationales du pays.
Selon les informations officielles de la BAD, ces trois milliards d’euros d’opérations sont en cours au Maroc.
Ces fonds servent à lancer des projets et des réformes clés qui renforcent la compétitivité du royaume. De plus, ils améliorent l’attractivité économique du pays sur la scène internationale.
Achraf Tarsim, responsable pays de la BAD pour le Maroc, a souligné l’importance de ce partenariat lors du lancement de la revue de performance. « Ce chiffre reflète l’excellence, la profondeur et la vitalité de notre partenariat », a-t-il déclaré. Cette déclaration met en évidence la qualité des relations entre les deux institutions.
L’initiative rassemble une centaine de représentants du gouvernement marocain, du Groupe de la Banque et des unités de gestion de projets.
Ces acteurs participent à un atelier complet de deux jours organisé spécifiquement pour cette revue. Leur objectif principal consiste à maximiser l’efficacité du déploiement des projets en cours. Simultanément, ils travaillent à renforcer la convergence avec les priorités nationales du Maroc.
L’approche adoptée privilégie la participation et se centre sur les résultats concrets. En effet, l’atelier élabore un plan d’amélioration du portefeuille qui cible l’impact socio-économique sur le terrain.
Au cours de l’atelier, les participants se concentrent sur l’élaboration d’une matrice de recommandations. Cette matrice vise à renforcer l’efficacité opérationnelle des projets en cours.
Le document propose des actions ciblées aux différentes parties prenantes, notamment la Banque, les autorités nationales et les équipes opérationnelles. Ces recommandations permettent d’optimiser la performance globale du portefeuille d’investissements.
Tarsim a expliqué que cette rencontre avec l’ensemble des acteurs reflète une volonté partagée. Cette volonté consiste à amplifier l’impact socio-économique des projets sur le terrain au bénéfice des populations. Par ailleurs, elle témoigne de l’engagement mutuel des deux partenaires.