À l’approche de la coupe du Monde 2030, le Maroc s’engage dans un vaste programme de modernisation de son réseau ferroviaire avec comme point de départ 5469 milliards.
Concrètement, l’Office national des chemins de fer (ONCF) cherche à mobiliser la colossale somme de 8,8 milliards de dollars, soit environ 5 469 milliards de francs CFA, pour mener à bien cette mutation avant la Coupe du monde 2030, comme l’a révélé Akinwumi Adesina, directeur de la Banque africaine de développement, lors de l’Africa Investment Forum 2024.
Pourquoi autant de milliards pour ce projet du Maroc ?
Le projet prévoit une refonte complète du maillage ferroviaire national, avec pour objectif d’atteindre un taux de couverture de 87% à l’horizon 2040.
C’est une ambition qui se matérialisera notamment par le prolongement de la ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech et le déploiement de réseaux express régionaux dans les principales agglomérations du royaume.
L’envergure du programme montre aussi l’importance de trouver ce financement.
Il faut savoir que le nombre de villes desservies par le rail passera de 23 à 43, créant ainsi un maillage dense qui profitera tant aux voyageurs qu’au transport de marchandises.
Le financement de ce programme titanesque représente un défi majeur, mais aussi une opportunité pour les investisseurs internationaux.
Le Maroc, fort de sa stabilité politique et de ses performances économiques, se positionne comme un hub logistique régional, capitalisant sur sa position géographique stratégique entre l’Europe et l’Afrique, bien avant le mondial.
Cette transformation infrastructurelle s’annonce comme un catalyseur de développement économique, promettant de générer des emplois, de stimuler le tourisme et de renforcer la compétitivité du pays.
Au-delà de 2030, ces investissements constituent un legs durable pour les générations futures.