Le Maroc a frappé fort en attirant plus de 152 500 milliards de francs CFA à Marrakech. Du 14 au 16 avril, le pays a accueilli la troisième édition de GITEX Africa, le plus grand salon technologique d’Afrique.
L’événement s’est tenu sous le Haut Patronage du roi Mohammed VI. Il a réuni 45 000 participants issus de 130 pays.
Parmi eux, 350 investisseurs géraient ensemble plus de 250 milliards de dollars d’actifs, ce qui équivaut à plus de 152 500 milliards de FCFA injectés dans l’avenir de l’Afrique.
Marrakech est devenue, pendant trois jours, la capitale de la technologie africaine. Le Maroc a rassemblé 1 400 exposants et 650 délégations officielles. Des géants du numérique, des startups ambitieuses, des représentants publics, tous étaient là.
Les thématiques étaient précises : intelligence artificielle, fintech, cybersécurité, agriculture intelligente, santé numérique, et smart cities. L’Afrique veut créer ses propres solutions. Elle ne veut plus dépendre des modèles extérieurs.
Les startups africaines ont séduit. Elles ont présenté des projets solides et beaucoup ont décroché des accords. L’accès aux financements devient réel et les jeunes innovateurs trouvent enfin des relais de croissance.
Notons par ailleurs que les prévisions annoncent plus de 3 000 milliards de FCFA d’investissements en 2025 rien que pour les jeunes entreprises du continent. Ces milliards ne dorment plus dans des comptes étrangers. Ils bougent, servent et construisent.
Le Maroc joue un rôle moteur. Avec son plan « Maroc Digital 2030 », il veut faire du numérique un pilier de développement national et régional. Le pays mise sur la formation, l’infrastructure et la coopération.
Ces milliards investis ne sont pas seulement des chiffres. Ils traduisent une réalité. Le monde croit en l’Afrique. Le continent s’organise, innove et avance.
Avec ses 400 millions de jeunes, l’Afrique détient un atout unique. Elle veut créer son propre destin. Des salons comme GITEX Africa lui ouvrent les portes du futur.
Grâce au Maroc, l’Afrique numérique prend son envol. Le changement est en marche. Et il se chiffre en milliards.