Un mariage qui coûte plus qu’un investissement immobilier ? C’est la question que de nombreux internautes se posent depuis la publication, sur LinkedIn, d’une liste de dot au montant jugé « exorbitant ».
Le document, partagé par un utilisateur, mentionne une dot « de jour » évaluée à 5 millions de francs CFA, à laquelle s’ajoutent des frais de pourparlers, une « dot de la nuit » fixée à 12 millions, ainsi qu’une amende de 1 million en cas de retard.
À la partie financière s’ajoute des biens et des cadeaux à vous en couper le souffle : 30 pagnes en wax, 20 cartons de cuisses de poulet, 20 cartons d’ailes de dinde, 10 cartons de ragoût, et 10 sacs de riz parfumé de 50 kilos chacun, etc.
« Quand la dot devient un obstacle au mariage », a réagi l’internaute à l’origine de la publication. Selon ses dires, la dot, une pratique culturelle ancestrale, peut vite dériver « en transaction commerciale ».
La dot et mariage, des traditions à respecter ou des moyens de s’enrichir ?
Dans de nombreuses cultures africaines, la dot représente une marque de respect et d’honneur à la famille de la mariée.
Mais parfois, le coût d’une dot peut devenir source de tensions. Surtout lorsqu’une famille y trouve le moyen de s’enrichir.
« Ce qui devait être une tradition noble devient parfois un véritable mur entre deux personnes qui s’aiment », poursuit la publication, qui a trouvé un écho auprès de milliers d’internautes.
En effet, plusieurs internautes ont réagi à la publication. Certains ont donné leur avis sur la décision qu’il prendrait s’il devrait payer une dot de plusieurs millions.
« Le cinquième de ce montant pourrait être un bon investissement pour démarrer un business », a écrit un internaute.
Un autre a renchéri : « Avec ce genre de liste, je reste célibataire et j’investis mon argent ailleurs. C’est une pendaison financière pour nous les battants. »
« Mes parents me font une liste de dot comme ça, non seulement je ne fais plus la dot mais je vais me marier à la mairie sans eux », a lâché une femme.
« Ils ne pensent pas à l’après dot ? », s’est indigné un autre. Certains se sont même permis une touche d’humour : « Et si après tout ça votre fille commet l’adultère, vous allez me rendre l’argent ou bien ? »