Marcelo : « Même si Cristiano Ronaldo avait joué pour le Brésil, il n’aurait pas remporté la Coupe du Monde, parce que… »

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Sur la toile, des propos qu’aurait tenu Marcelo sur la possibilité que Cristiano Ronaldo remporte la Coupe du Monde avec le Brésil fait le buzz. Et à en croire ces propos, le Brésilien trouve que le Portugais aurait eu beaucoup de difficultés. Suivez la discussion ci-dessous :

« Le journaliste à Marcelo : « Pensez-vous que Cristiano Ronaldo aurait remporté la Coupe du Monde s’il avait joué pour le Brésil ? »

Marcelo : « Je ne crois pas. J’adore Cristiano, mais le football sud-américain est bien plus éprouvant physiquement que le football européen. Ici, nous devons jouer en Bolivie à 4 100 mètres d’altitude, là où respirer devient presque impossible. C’est un autre monde« .

Bien que ces propos ne soient pas vérifiés, il convient de préciser qu’ils mettent en lumière une réalité souvent évoquée dans le football : les conditions très exigeantes du football sud-américain, notamment en ce qui concerne les éliminatoires de la Coupe du Monde de la zone CONMEBOL.

D’abord, l’altitude pose un défi majeur. Jouer à La Paz (4 100 mètres), Quito (2 850 mètres) ou Bogotá (2 640 mètres) réduit l’oxygène disponible.

Cela impacte directement les performances. Les joueurs non habitués souffrent davantage. Fatigue, maux de tête et souffle court sont fréquents.

Ensuite, les longs déplacements compliquent la tâche. Les voyages entre pays sud-américains sont épuisants. Ils impliquent par ailleurs des fuseaux horaires différents et des variations climatiques importantes, du froid andin à la chaleur humide de l’Amazonie.

Le style de jeu ajoute à la difficulté. Les matchs sud-américains sont intenses, physiques et imprévisibles. Les équipes locales utilisent des tactiques variées qui déstabilisent leurs adversaires.

Enfin, la pression du public est immense. Les stades mythiques comme le Maracanã ou la Bombonera offrent des ambiances électriques. Cette ferveur peut peser lourd sur les joueurs visiteurs.

Dans ce contexte, même une légende comme Cristiano Ronaldo aurait rencontré des défis. Habitué au football européen, il aurait dû s’adapter à des conditions inédites.

Marcelo souligne que ces spécificités rendent les qualifications sud-américaines particulièrement éprouvantes.

Cela ne remet pas en question le talent de Cristiano Ronaldo. Cependant, la combinaison d’altitude, de voyages, de style de jeu et de pression publique demandent des qualités physiques et mentales uniques.

Même les plus grands joueurs doivent s’y préparer pour réussir. En Amérique du Sud, le football est un véritable test de résistance.