Le secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, Marcel Amon-Tanoh, est actuellement au cœur d’une polémique qui secoue l’institution. Le personnel dénonce une mauvaise gouvernance et réclame son départ immédiat.
Les accusations portées contre Marcel Amon-Tanoh sont graves. Selon les informations recueillies, il aurait dépensé près de 300 millions FCFA en frais de mission depuis son arrivée en février 2022 jusqu’en juin 2023.
De plus, il aurait bénéficié de frais journaliers de représentation s’élevant à 400 000 FCFA, en plus des frais journaliers de mission, sans justification valable.
Le personnel dénonce également l’augmentation des effectifs sans tenir compte des capacités financières de l’institution.
Des recrutements auraient été effectués sans appel à candidature, ce qui soulève des questions sur le respect des principes de transparence et de méritocratie.
De plus, les rémunérations auraient été fixées en violation du barème des salaires en vigueur.
Le climat au sein du Conseil de l’Entente est tendu, avec des licenciements jugés abusifs par le personnel.
Ces accusations sont graves et soulèvent des préoccupations quant à la gestion des ressources et au respect des principes de bonne gouvernance au sein de l’institution.
Face à cette situation, le personnel envisage sérieusement de suspendre les activités du Conseil de l’Entente à partir du 15 juin 2023, afin de protester contre la gestion contestée de Marcel Amon-Tanoh et de demander des mesures correctives urgentes.
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