Plus rien ne va pour le président de la Corée du Sud, Yoon Suk-yeol. Quelques jours après sa destitution du pays par le Parlement, une mauvaise nouvelle tombe pour le dirigeant déchu.
En effet, les services d’enquête du pays réclament un mandat d’arrêt contre le président sud-coréen déchu.
Les enquêteurs ont formulé leur demande auprès d’un tribunal de Séoul la capitale de la Corée du Sud, le lundi 30 décembre 2024.
Ainsi, le patron de l’exécutif déchu, Yoon Suk-yeol, se trouve désormais sous la menace d’un mandat d’arrêt deux semaines après sa destitution du pouvoir.
« La requête a été déposée par une équipe composée à la fois du Bureau d’enquête sur la corruption des hauts-fonctionnaires, de policiers, et d’une unité spéciale du ministère de la Défense », a fait savoir RFI.
Cette demande des enquêteurs sud-coréens intervient après que le président déchu n’ait pas répondu à leurs convocations et à celles de la police pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale.
Dans un courrier adressé au tribunal sollicité par les enquêteurs, les avocats de Yoon Suk-yeol ont dénoncé cette requête des enquêteurs.
«Le mandat d’arrêt est injustifié parce qu’il a été demandé par une agence non autorisée et ne respecte pas les conditions nécessaires disposées par le Code de la procédure pénale», a déclaré un avocat du chef d’État.
Rappelons que le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a été destitué mi-décembre 2024 par le Parlement pour avoir décrété la loi martiale dans le pays.
Toutefois, il demeure pour l’instant président de la Corée du Sud jusqu’à la validation ou non de sa destination par la Cour constitutionnelle.
En attendant la décision de cette haute juridiction, Yoon Suk-yeol est interdit de quitter le pays.
« Il est visé par une enquête pour « rébellion », un crime passible de la peine de mort, pour avoir imposé la loi martiale le 3 décembre et envoyé l’armée au Parlement pour essayer de le museler, avant de faire marche arrière quelques heures plus tard sous la pression des députés et de la rue », rappelle RFI.