Un Français, accusé de travailler pour le «service de renseignement français», a été arrêté au Mali, selon un communiqué des autorités, lu à la télévision nationale, dans la nuit du 14 août 2025. Le mis en cause est soupçonné d’avoir participé à un plan de déstabilisation des institutions, soutenu par des « Etats étrangers ».
Dans son communiqué, le pouvoir malien a annoncé « l’arrestation d’un groupuscule d’éléments marginaux des forces armées de sécurité maliennes » qui cherchait selon lui à « déstabiliser les institutions de la République« .
« Ces militaires et des civils » auraient obtenu « l’aide d’États étrangers« , accuse le gouvernement malien.
Un ressortissant français a été arrêté, soupçonné de travailler « pour le compte des services de renseignement français« , selon les autorités maliennes.
Le pouvoir en place, s’est également exprimé sur les dizaines d’arrestations de militaires ces derniers jours, accusés de vouloir renverser le pouvoir.
Au moins 55 militaires auraient été arrêtés selon des sources sécuritaires consultées par l’AFP.
« Les enquêtes judiciaires se poursuivent pour identifier d’éventuels complices« , indique le gouvernement.
« Le Gouvernement de la Transition informe l’opinion de l’arrestation d’un groupuscule d’éléments marginaux des Forces Armées et de Sécurité maliennes, pour des infractions pénales visant à déstabiliser les Institutions de la République. Au moment où la Nation malienne, unie dans toutes ses composantes, est mobilisée pour consolider notre souveraineté retrouvée et éradiquer les forces terroristes obscurantistes de la Confédération des Etats du Sahel, ces militaires et des civils, n’ont eu d’autres ambitions que de chercher à briser, avec l’aide d’Etats étrangers, la dynamique de la Refondation du Mali.
Grace au professionnalisme et à la vigilance des services spécialisés, la conspiration a été mise en échec, suivi de l’arrestation des acteurs, dès le 1er août 2025. Parmi les personnes interpellées figure un ressortissant français répondant au nom de Vezilier Yann, agissant pour le compte du Service de renseignement français, qui a mobilisé des responsables politiques, des acteurs de la société civile et des militaires dont les Généraux de Brigade Abass DEMBELE et Nêma SAGARA.
Le Gouvernement de la Transition, tout en condamnant cet acte subversif, rassure l’opinion d’une part que les enquêtes judiciaires se poursuivent pour identifier d’éventuels complices et d’autre part que les Forces Armées et de Sécurité restent déterminées à achever leur mission de lutte contre le terrorisme, sous toutes ses formes. Le Gouvernement de la Transition rassure également l’opinion que la situation est totalement sous contrôle et invite les populations au calme tout en restant vigilantes face aux tentatives désespérées de déstabilisation qui échoueront toujours, plaise à Dieu. Que Dieu bénisse le Mali« , lit-on dans le communiqué daté du 14 août et signé par le Général de Division Abdoulaye Maiga.