Mali / Suspension des activités des partis politiques : des partis posent un acte qui ne plaira pas à Assimi Goïta, la Cour…

Énorme perte pour la France, le Mali devient indispensable sur la scène internationale avec l'inauguration de cette mine aux ressources intarissables

Crédit Photo : France 24

Au Mali, la suspension des activités des partis et associations politiques décrétée par le gouvernement de la transition dirigée par le colonel Assimi Goïta continue de faire du bruit.

Si cette décision de la junte militaire au pouvoir a fait réagir l’opinion internationale sans suite, les partis politiques n’entendent pas se laisser faire.

Ce lundi 22 avril 2024, les partis, regroupements de partis et organisations de la société civile signataires de la déclaration du 31 mars 2024 ont saisi la Cour suprême.

Cette démarche vise à demander à la Cour l’annulation du décret présidentiel du 10 avril suspendant les activités des partis politiques et mouvements à caractère politique.

Pour les parties signataires de la déclaration du 31 mars 2024, ce décret des nouvelles autorités est « tyrannique et liberticide », rapporte Maliweb.

“Les parties signataires de la déclaration du 31 mars 2024, informent l’opinion publique du dépôt d’un recours auprès de la Cour suprême à l’effet d’annuler le décret qu’elles jugent tyrannique et liberticide du 10 avril 2024, portant suspension des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations, par l’entremise d’un pool d’avocats constitué pour la cause”, peut-on lire dans un communiqué rendu public.

Pour rappel, le 10 avril dernier 2024, le régime au pouvoir a décidé de la suspension des activités des partis et associations politiques.

Les Parties signataires se sont en outre félicités du respect du mot d’ordre relatif à la non-participation au dialogue inter-maliens initié par les Autorités de la transition.

“Ce dialogue qui était censé être un cadre fédérateur de toutes les forces vives de la Nation, afin d’identifier les sources des crises qui secouent le pays, de prévenir et gérer les conflits en valorisant des mécanismes de gestion endogène, s’est révélé être un piège politique, au regard de son déroulement, de ses conclusions et du contexte d’exclusion crée en amont, à dessein”, a déclaré la même source.

Notons que l’ONU s’est insurgé contre cette décision des autorités maliennes et avait demandé son abrogation immédiate.

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