C’est incontestablement un coup dur pour les étudiants. Depuis plusieurs jours maintenant, les universités au Mali sont paralysées par une grève des enseignants-chercheurs. Les étudiants se retrouvent privés de cours.
Cette grève qui a débuté depuis le 27 janvier 2024, se poursuit sur l’étendue du territoire national et a même été prolongée en début de semaine jusqu’au samedi 08 février 2025.
En effet, en début de semaine, la Coordination des Syndicats de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (CSEC), ont annoncé une nouvelle semaine de grève allant du lundi 03 au samedi 08 février 2025.
Soulignons que cette annonce est survenue suite à une première semaine de grève déjà observée par ces enseignements du supérieur.
À travers cette grève, les enseignants-chercheurs maliens exigent le payement de leur prime de recherche instaurée depuis 2017, mais jamais versée.
Pour ces enseignants-chercheurs, il est grand temps que l’État honore à cet engagement pris depuis 2017, soit depuis 8 années maintenant.
Selon les informations recueillies par RFI, les statistiques exactes sur cette grève enclenchée n’ont pas été communiquées ni par les syndicats du corps ni par les autorités maliennes.
Toutefois, le mouvement est très suivi. « La plupart des universités et grandes écoles maliennes sont largement touchées », a rapporté RFI.
« Pour autant, les autorités de transition restent parfaitement silencieuses, ce qui ne fait que renforcer la détermination des grévistes », a également souligné le média français.
La Coordination des Syndicats de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche appelle toutefois les autorités au pouvoir à engager le dialogue en vue de trouver une solution à cette crise qui paralyse les universités du pays et le secteur de l’enseignement supérieur.
Par ailleurs, il faut souligner que si cette grève se prolonge, elle pourrait fortement perturber l’année universitaire en cours au Mali.