Mali : sabotage en cours contre l’AES ? Le gouvernement d’Assimi Goïta fait de graves révélations

Mali : sabotage en cours contre l'AES ? Le gouvernement d'Assimi Goïta fait de graves révélations

Crédits photo : Site de la Présidence Malienne / DR

Les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), à savoir le Mali, le Niger et le Burkina Faso seraient-ils sur le point de faire l’objet d’un sabotage ?

En-tout-cas, selon le Premier ministre de la transition du Mali, Choguel Kokalla Maïga, un sabotage médiatique serait en cours contre l’AES.

Lors de l’ouverture des états généraux du notariat du Mali, jeudi 18 juillet 2024, a fait des révélations sur une supposée campagne médiatique qui viserait la nouvelle l’instance sahélienne.

En effet, le patron de la primature malienne, Choguel Maïga a dénoncé une campagne médiatique internationale qui serait en cours contre l’enracinement de la nouvelle institution regroupant le Mali, le Niger et le Burkina Faso, a rapporté l’Agence d’information du Burkina.

Pour le chef du gouvernement malien, ladite campagne médiatique en cours viserait à semer le doute dans les esprits.

« Il y a une campagne médiatique internationale pour semer le trouble dans l’esprit des Africains de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) », a déclaré jeudi, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga.

Le Premier ministre a déclaré avoir fini par tirer cette conclusion en écoutant chaque matin la presse internationale.

D’après lui, les gens racontent du « n’importe quoi » sur ces radios internationales au sujet de l’Alliance des États du Sahel.

Quoiqu’il en soit, pour Choguel Maïga, les personnes déterminées qui, ont le sens de l’histoire, n’hésitent pas à prendre des décisions importantes pour leurs peuples sans forcément attendre que leurs idéaux soient applaudis de tous, tant qu’ils peuvent aider au développement.

« Les dirigeants de l’AES ont fait un choix au nom de leurs peuples. Notre rôle, c’est de l’expliquer à nos peuples, les convaincre de la justesse de notre choix et espérer que l’histoire nous donne raison.

Et je suis sûr qu’on aura raison. Si l’histoire nous montre le contraire, les peuples tireront les conclusions », a-t-il lancé entendre.