Le Gouverneur du district de Bamako, a décidé le jeudi 19 septembre 2024, de fermer 7 marchés à bétail dans la ville.
Une décision qui intervient 48h après l’attaque terroriste contre l’École de gendarmerie et l’aéroport de Bamako.
Les marchés à bétail concernés sont ceux de Lafiabougou Koda, de Sabalibougou, de Faladié Solola, de Faladié Zone Aéroportuaire, de Niamana, de Djelibougou et de la Zone Industrielle.
Cette décision est saluée par les uns et décriée par les autres.
« A chaud, ce sont des mesures qu’il faut pour ramener la sécurité. Il reste maintenant à trouver des zones de rélocation. Le Gouvernement n’est même pas obligé de consulter un citoyen au regard des renseignements dont il dispose. Les questions de sécurité nationale vont au-delà des intérêts d’un groupe d’individus ».
« C’est le genre de mesure à prendre depuis longtemps, mais surtout, les hommes doivent rester en veille et contrôler sérieusement les mouvements des véhicules et des hommes sur tous les axes du territoire national.
En plus les déplacés comme on les appelle doivent faire l’objet de suivi par les services de sécurité ».
« Je ne suis pas d’avis, j’estime que c’est serait encore de la résilience populaire, beaucoup de conséquences négatives que d’avantages.
Où trouve-t-on la viande ? Comment allons-nous faire pour en acheter ?
Le prix n’allait pas être vu à la hausse ? ».
« Il faut couper l’arbre à sa racine et non taillé ses branches, c’est le côté négatif de cette décision.
Car pour moi, ces zones sont des nids éventuels de recrutement donc nos services de renseignement devraient y être en permanence pour dénicher les auteurs des recrutements des jeunes », peut-on lire dans les commentaires.