Le Mali réalise un nouvel exploit dans sa quête de souveraineté alimentaire. En dépit des nombreux défis auxquels il fait face, ce pays sahélien a réussi à réaliser un nouveau record en 2024.
En effet, selon les chiffres, la production céréalière du pays en 2024 se chiffre à plusieurs millions de tonnes.
Le mardi 06 mai 2025, a eu lieu au Palais présidentiel, la 15e session du Conseil supérieur de l’agriculture (CSA) sous la présidence du général Assimi Goïta.
Étaient présents à ce grand rendez-vous, le Premier ministre malien, plusieurs autres ministres du gouvernement notamment ceux en charge de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de la Sécurité alimentaire, ainsi que des représentants de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM) et des principales organisations agricoles du pays.
À l’entame des travaux, le général Assimi Goïta a souligné la nécessité de faire du Mali un pays souverain sur le plan alimentaire.
Pour le président de la transition malienne, Bamako devrait notamment miser sur la force de son monde rural pour atteindre cet objectif.
« Le monde rural, pilier vital de l’économie nationale, doit redevenir le moteur de notre souveraineté », a déclaré le chef d’État.
Ainsi, pour l’homme fort de Bamako, au-delà du fait qu’il soit l’un des piliers les plus importants de l’économie locale, le secteur de l’agriculture constitue désormais un enjeu stratégique pour la souveraineté de ce pays ouest africain.
D’ailleurs, c’est ce qui explique que l’exécutif consacre désormais, 10 % du budget national à ce secteur, subventionne les engrais et les semences et accompagne également les producteurs locaux.
Des actions gouvernementales qui portent leurs fruits puisque le bilan de la campagne agricole 2024 exposé par le ministre malien de l’Agriculture est du moins encourageant en dépit des défis rencontrés notamment les inondations meurtrières, l’insécurité persistante, les pertes humaines et matérielles, etc.
Selon les chiffres présentés par le ministre en charge de l’Agriculture, la production céréalière a atteint plus de 11 millions de tonnes, avec 640 000 tonnes de coton graine.
En ce qui concerne la production animale et halieutique, on note également une nette progression avec près de 97 000 tonnes de viande contrôlée et plus de 113 000 tonnes de poisson.