Pour la première fois depuis le départ du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO, l’hymne de l’AES a retenti jusqu’en dehors des frontières.
Du Bénin, au Togo en passant par le Ghana et le Nigeria, la « Confédérale », intitulée « Le Sahel benkan » a résonné un peu partout sur le continent.
« Cet hymne n’est pas un simple assemblage de notes. Il est porteur de sens, de message, de fierté », a déclaré le Premier ministre malien, Abdoulaye Maïga, à l’issue de la cérémonie.
Cet hymne de l’AES qui a résonné en dehors du Mali, du Niger et du Burkina Faso est la preuve que lentement mais sûrement l’Alliance commence par prendre ses marques.
Du côté des internautes, on ne s’en prend pas.
De nombreux internautes soulignent le fait que cet hymne en trois couplets célèbre l’histoire, la bravoure et l’avenir du Sahel. « Il rend hommage au passé héroïque du peuple du Sahel, magnifie l’intrépidité de ses fils et filles, loue leurs prouesses avant d’envisager un avenir radieux pour cet espace géographique au cœur de l’Afrique de l’Ouest », ont expliqué les autorités Burkinabè.
Rappelons que le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont quitté la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Réunis, ces trois pays ont créé l’Alliance des États du Sahel (AES). Les trois États accusent la CEDEAO de faire la volonté de certaines puissances étrangères.
Pour Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Tiani, les puissances étrangères manipulent la CEDEAO afin de déstabiliser les pays qui ne suivent pas leurs mots d’ordre.