À la suite du Burkina Faso et du Niger, le Mali pourrait bientôt désigner le chef de la junte militaire au pouvoir, président de la République pour un mandat de cinq ans.
Depuis les 28 et 29 avril 2025, les forces vives du Mali se sont réunies dans le cadre des concertations nationales sur la relecture de la charte des partis politiques.
Au terme de cette concertation hautement importante pour l’avenir de ce pays sahélien, une série de propositions décisives ont émergé.
Il faut souligner que ces propositions visent notamment à une refonte radicale de la scène politique malienne.
En effet, à l’issue des travaux, les participants ont notamment recommandé, l’installation du général Assimi Goïta, actuel président de transition malienne, comme le président de la République du Mali pour un mandat de cinq ans renouvelable.
Une recommandation importante et majeure a été faite lors de cette concertation.
En effet, il a été préconisé, la dissolution de tous les partis politiques.
Mieux, les participants ont appelé au durcissement des conditions de création des partis politiques.
« Il est notamment proposé d’instaurer des critères stricts pour la création de nouveaux partis, avec une caution de 100 millions de francs CFA, des conditions d’âge fixées entre 25 et 75 ans pour les dirigeants, et une exigence de représentativité territoriale. Le financement public des partis serait supprimé, et le statut de chef de file de l’opposition abrogé, tout comme le nomadisme politique, passible de sanctions », a rapporté l’Agence de presse africaine.
De même, la concertation préconise également de « suspendre toutes les questions électorales » jusqu’à la « pacification » du pays ».
« Le scrutin présidentiel, désormais à tour unique, serait assorti d’une caution de 250 millions de francs CFA pour les candidats », souligne l’Agence de presse africaine.
Toutes ces recommandations seront officiellement remises au président de la transition malienne, le général Assimi Goïta, à qui reviendra le rôle de les adopter.