‎Mali : mauvaise nouvelle pour le secteur éducatif ; à quelques semaines de la rentrée, les syndicats de l’éducation annoncent un…

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Crédit Photo : Pouvoirs d'Afrique

‎Au Mali, les nouvelles ne sont pas très reluisantes pour le secteur éducatif à quelques semaines de la rentrée scolaire 2025-2026.

‎Alors que les élèves reprendront le chemin de l’école dans quelques semaines dans ce pays sahélien, les syndicats de l’Éducation affiliés à la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), agitent le spectre d’une grève de trois jours.

‎En effet, alors que la date de la rentrée des classes au titre de l’année scolaire 2025-2026 est fixée au 1er octobre 2025 dans ce pays d’Afrique sahélienne, une grève menace le secteur éducatif.

‎Dans une lettre en date du lundi 15 septembre 2025, adressé au ministre malien en charge de l’Éducation Nationale, les syndicats de l’Education affiliés à la CSTM constitués notamment du SYNEM, du SYLDEF, du SEEPC, du SYNTEC, du SYN-PDL, de la FENAREC (sections Fondamentale et Secondaire), du SYNACOP-AEM et du SYNTES, ont annoncé un préavis de grève.

‎Ladite correspondance fait mention d’un préavis de grève de 72 heures soit trois (3) jours.

‎Cette manifestation est prévue pour se dérouler du 08 au 10 octobre 2025.

‎Dans la lettre, les organisations syndicales affiliés au CSTM ont notamment pointé du doigt, des lettres adressées au ministère de l’Éducation nationale et au ministère du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue Social, restées sans suite.

Plusieurs revendications émises

‎Ces organisations ont également dans leur courrier, énuméré un certain nombre de revendications.

‎Ils ont notamment exigé : « le déploiement immédiat de l’ensemble des enseignants licenciés par l’Enseignement Catholique dans le corps des enseignants des Collectivités ou dans la Fonction publique, en respectant diplômes, catégories, grades et échelons ;

‎Le rappel intégral des salaires impayés dus aux enseignants concernés ;

‎L’application de la prime d’ancienneté à compter de la décision de justice mise à jour, avec rappel sur trois (3) ans, conformément à l’article L.118 nouveau du Code du Travail ;

‎L’ouverture effective des droits à l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et régularisation immédiate des allocations familiales en souffrance ;

‎La reconnaissance de l’engagement historique de l’État, couvrant 80 % de la masse salariale, comme fondement légal et financier pour garantir l’emploi de ces enseignants et éviter tout licenciement ».

‎Les organisations syndicales ont toutefois tenu à souligner que cette décision n’est nullement dans le but de compromettre le Pacte de la Stabilité Sociale.

‎À l’en croire, cette mesure entend simplement mettre fin aux difficultés auxquelles sont confrontés des centaines d’enseignants dans l’exercice de leur fonction, qui affectent leur « survie professionnelle ».

‎Par ailleurs, ils ont réitéré leur disponibilité en faveur d’un dialogue franc, sincère et constructif avec les autorités.

‎Toutefois, si un accord n’est pas trouvé, ces organisations syndicales entendent reconduire la grève et surtout, « l’amplifier sur toute l’étendue du territoire national ».

‎ »À défaut d’accord à l’issue de cette première action, une grève de 120 heures débutera le 13 octobre 2025 et se poursuivra jusqu’à la satisfaction totale de nos revendications », peut-on lire dans la lettre adressée au ministre de tutelle.

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