Loin de la France et de la CEDEAO, Assimi Goïta peut compter sur l’appui technique de cette puissance mondiale dans ce secteur vital pour l’économie du Mali.
En effet, le chinois COVEC va réhabiliter le pont ferroviaire de Kassaro pour 1,6 milliard de FCFA.
La question de la relance du trafic ferroviaire est au cœur des préoccupations des autorités maliennes.
Le réseau ferroviaire, important pour le transport des personnes et des biens à travers le pays, est paralysé depuis fin août 2024, par la survenue des pluies diluviennes causant des dommages considérables.
Le pont de Kassaro, situé dans la région de Kita, au Sud-Ouest du pays, jadis un maillon important sur la ligne de chemin de fer du Dakar-Bamako, est aujourd’hui un symbole de la dégradation des infrastructures ferroviaires nationales.
Ainsi, pour relancer le trafic ferroviaire, la signature d’un protocole d’accord est intervenue entre l’Etat malien et l’entreprise chinoise COVEC, filiale de China Railway Group Limited (CREC), spécialisée dans la conception, la construction et l’ingénierie.
Cet accord scellé à Bamako, la capitale, entre par la ministre en charge des Transports et des Infrastructures, pour la partie malienne, et le directeur général de COVEC Mali, va permettre la réalisation des travaux de réhabilitation de cet ouvrage pour un coût total de 1,6 milliard de FCFA (2,76 millions de dollars).
Les travaux, qui vont démarrer incessamment, vont durer 4 mois et permettront la reprise du trafic ferroviaire entre Bamako et Kayes, selon une note gouvernementale publiée ce 15 avril.
Ce n’est pas la première fois que le Mali d’Assimi Goïta fait appel à cette puissance mondiale pour régler un problème précis surtout depuis le départ de Bamako de la CEDEAO et la rupture des relations avec la France.