Mali : le pays reçoit gratuitement une énorme quantité de pétrole de la Russie

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Crédit Photo : Caradisiac

Le Mali vient de bénéficier d’un envoi massif de carburant offert par la Russie, son allié de poids face aux sanctions de la CEDEAO.

Près de 25.000 tonnes de gasoil sont arrivées gratuitement fin janvier dans le port de Lomé, au Togo.

C’est le ministère russe des Affaires étrangères lui-même qui a annoncé la nouvelle ce jeudi.

« Le 25 janvier, un autre lot d’aide humanitaire russe (carburant diesel) pour la République du Mali a été livré au port maritime de Lomé« , a-t-il indiqué.

De quoi aider significativement Bamako à garantir sa sécurité énergétique, alors que le pays fait face à un embargo de la CEDEAO. Les autorités maliennes ont d’ailleurs exprimé leur sincère gratitude à Moscou pour ce soutien décisif.

Cet envoi massif fait suite à une première livraison tout aussi généreuse de 25.000 tonnes de céréales russes reçues gratuitement par le Mali en ce début d’année.

Preuve que le partenariat stratégique noué avec la Russie porte ses fruits pour Bamako, en lui permettant d’atténuer les effets des sanctions occidentales.

Le Mali hors de difficulté grâce à ce don de la Russie malgré la sortie de la CEDEAO

Ces cadeaux tombent d’autant plus à pic que le pays vient de notifier son retrait de la CEDEAO en réaction aux mesures punitives illégales prises à son encontre selon la junte au pouvoir.

Le Niger et le Burkina Faso l’ont suivi dans cette démarche inédite de divorce avec l’organisation ouest-africaine.

Tous trois comptent désormais sur l’appui diplomatique et économique russe pour faire face à d’éventuelles représailles supplémentaires. Et trouver des alternatives crédibles aux partenariats traditionnels remis en question avec la France et l’Europe.

Quitte à reconsolider une relation de dépendance avec l’ancien allié soviétique, la junte malienne semble prête à tous les compromis idéologiques pour consolider sa souveraineté.

Au risque de s’aliéner encore davantage les chancelleries occidentales et d’attiser les tensions régionales autour d’un axe progressiste Bamako-Moscou perçu comme une menace.

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