Une nouvelle crise humanitaire frappe la région du Sahel, avec le Mali qui reçoit depuis le Burkina Faso 600 réfugiés selon les informations de nos confrères du Sahelien.
En effet, depuis le 7 août 2025, des centaines de familles burkinabé arrivent massivement au Mali. Ces réfugiés fuient les attaques de groupes armés terroristes.
La ville de Koro, dans la région de Bandiagara, accueille cette vague de déplacés. Cette localité se trouve à environ trente kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso.
Par conséquent, elle constitue souvent le premier point d’accueil parfait pour les populations fuyant les violences.
Les familles arrivent principalement à pied après avoir parcouru de longues distances. En effet, beaucoup ont dû abandonner leurs biens et leurs moyens de transport pour échapper aux menaces terroristes.
Sur le terrain, la Commission nationale en charge des réfugiés coordonne les opérations d’accueil. Néanmoins, le nombre croissant d’arrivées complique considérablement le travail de l’organisme.
La saison des pluies actuelle aggrave les conditions d’accueil. D’ailleurs, cette période de l’année rend les déplacements plus difficiles et augmente les risques sanitaires.
Les autorités locales s’organisent donc en urgence pour répondre aux besoins essentiels de ces nouveaux arrivants.
Ces réfugiés ont besoin d’aide immédiate. Ils nécessitent notamment un abri, de la nourriture, de l’eau potable et des soins médicaux.
De plus, beaucoup d’enfants accompagnent leurs familles, ce qui requiert une attention particulière pour leur protection et leur éducation.
Cette situation n’est pas nouvelle. Et pour cause, le problème humanitaire fut au cœur d’une rencontre tenue à Bamako du 7 au 9 août 2025.
La réunion a rassemblé les ministres en charge des questions humanitaires des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Pour rappel, l’AES regroupe le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Ces trois pays ont quitté la CEDEAO récemment.