Mali : reprise des cours lundi 10 novembre
C’est un retour à la normale qui s’annonce dans le secteur de l’éducation. Depuis le mois de septembre, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda, a organisé au Mali un blocus sur le carburant importé des pays voisins.
Le groupe s’est attaqué aux camions-citernes de carburant venant notamment du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, par où transite la majorité des biens importés.
Risque sécuritaire réhaussé
Face au blocus jihadiste qui a asphyxié Bamako, le département d’État américain a autorisé le départ de son personnel non essentiel.
Dans leur rubrique « conseils aux voyageurs », les États-Unis ont requalifié le Mali au niveau 4, le plus élevé, recommandant à tous ceux qui souhaitent s’y rendre de reconsidérer leur voyage en raison du risque sécuritaire très élevé.
Le ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas a passé l’intégralité du Mali en rouge, pointant une situation sécuritaire « précaire et imprévisible ».
Le site précise que « le risque d’attaques et d’enlèvements est élevé. Les pénuries de carburant au Mali peuvent entraîner des troubles et des pénuries alimentaires. »